- EAN13
- 9782221175651
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1982
- Collection
- Libertés 2000
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Israël est-il coupable ? Serait-ce, enfin, vrai ? À peine l'armée israélienne
avait-elle pénétré au Liban que les mots de génocide et d'holocauste couraient
dans les médias, alors que la guerre du Liban, commencée il y a plus de six
ans, avait déjà fait près de cent mille victimes dans l'indifférence presque
complète de la conscience universelle. À peine les massacres commis dans les
camps palestiniens de Sabra et de Chatila étaient-ils découverts, qu'une
véritable instruction pour complicité de crime de guerre s'ouvrait dans le
monde entier contre Israël. Pourquoi un tel empressement ? Pourquoi de telles
outrances ? Propos d'irresponsables isolés ? Désinformation concertée ?
Assiste-t-on, sous le couvert d'un antisionisme virulent, à une renaissance de
l'antisémitisme ? Telles sont quelques-unes des questions brûlantes qui ont
provoqué ce livre. Il était urgent que les faits — tous les faits dans leur
passionnante et irremplaçable logique — soient soumis au travail de
restitution et d'intelligence qu'Annie Kriegel accomplit ici en historienne
rompue à la recherche et à la confrontation des données. À la lumière,
notamment, des nombreux et étonnants documents palestiniens saisis au Liban,
l'événement s'éclaire et prend son sens : le rôle de l'O.L.P. comme centre du
terrorisme international lié au mouvement communiste ; l'ambiguïté constante
de la politique française au Proche-Orient ; enfin, et surtout, l'apparente
passivité de l'URSS. Au-delà du drame local, aussi déchirant soit-il, Annie
Kriegel replace l'affrontement israélo-palestinien et la guerre du Liban dans
leur dimension véritable et essentielle : celle du conflit Est-Ouest qui
commande notre destin.
avait-elle pénétré au Liban que les mots de génocide et d'holocauste couraient
dans les médias, alors que la guerre du Liban, commencée il y a plus de six
ans, avait déjà fait près de cent mille victimes dans l'indifférence presque
complète de la conscience universelle. À peine les massacres commis dans les
camps palestiniens de Sabra et de Chatila étaient-ils découverts, qu'une
véritable instruction pour complicité de crime de guerre s'ouvrait dans le
monde entier contre Israël. Pourquoi un tel empressement ? Pourquoi de telles
outrances ? Propos d'irresponsables isolés ? Désinformation concertée ?
Assiste-t-on, sous le couvert d'un antisionisme virulent, à une renaissance de
l'antisémitisme ? Telles sont quelques-unes des questions brûlantes qui ont
provoqué ce livre. Il était urgent que les faits — tous les faits dans leur
passionnante et irremplaçable logique — soient soumis au travail de
restitution et d'intelligence qu'Annie Kriegel accomplit ici en historienne
rompue à la recherche et à la confrontation des données. À la lumière,
notamment, des nombreux et étonnants documents palestiniens saisis au Liban,
l'événement s'éclaire et prend son sens : le rôle de l'O.L.P. comme centre du
terrorisme international lié au mouvement communiste ; l'ambiguïté constante
de la politique française au Proche-Orient ; enfin, et surtout, l'apparente
passivité de l'URSS. Au-delà du drame local, aussi déchirant soit-il, Annie
Kriegel replace l'affrontement israélo-palestinien et la guerre du Liban dans
leur dimension véritable et essentielle : celle du conflit Est-Ouest qui
commande notre destin.
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