- EAN13
- 9782221231067
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1973
- Collection
- Libertés 2000
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'entreprise à visage humain
Jean-Louis Servan-Schreiber
FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
Libertés 2000
Livre numérique
L’entreprise, pour survivre, devra faire passer l’homme avant le profit. Vous
avez l’impression d’avoir déjà lu cela quelque part Dans un tract gauchiste ?
Dans le discours d’un PDG à l’Assemblée générale de ses actionnaires ? Dans
les Évangiles ? Les trois à la fois, peut-être, car l’idée est aussi simple
qu’elle demeure inappliquée. L’économie de croissance et d’abondance est fille
de la technologie et du profit. Désormais, le type de société qu’ils ont créée
nous apparaît comme un prodigieux arsenal de moyens sans finalité. Comment
établir la justice sans casser la production ? Comment subordonner l’économie
à l’homme sans risquer de retomber dans la pénurie ? Quels nouveaux principes,
quelles nouvelles méthodes, l’entreprise, nationale ou multinationale, doit-
elle suivre pour s’humaniser sans s’annihiler ? Une telle transformation est-
elle possible, et, si oui, par quelles voies ? C’est là un problème-clé de
notre époque. Devrons-nous renonce au capitalisme ou pourrons-nous construire
un « capitalisme à visage humain » ? Ce débat, pour aboutir à des solutions
concrètes, suppose autre chose que des transes ou des anathèmes. Il supposa
l’examen précis des mécanismes de l’entreprise et de ses ressorts : dans le
contexte social et mondial pour savoir si elle pourra fonctionner en cessant
d’avoir le seul profit pour but. C’est à cet examen que procède ici Jean-Louis
Servan-Schreiber, avec la minutie dans l’information et l’originalité de
pensée qui ont déjà fait le succès du Pouvoir d’informer.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
avez l’impression d’avoir déjà lu cela quelque part Dans un tract gauchiste ?
Dans le discours d’un PDG à l’Assemblée générale de ses actionnaires ? Dans
les Évangiles ? Les trois à la fois, peut-être, car l’idée est aussi simple
qu’elle demeure inappliquée. L’économie de croissance et d’abondance est fille
de la technologie et du profit. Désormais, le type de société qu’ils ont créée
nous apparaît comme un prodigieux arsenal de moyens sans finalité. Comment
établir la justice sans casser la production ? Comment subordonner l’économie
à l’homme sans risquer de retomber dans la pénurie ? Quels nouveaux principes,
quelles nouvelles méthodes, l’entreprise, nationale ou multinationale, doit-
elle suivre pour s’humaniser sans s’annihiler ? Une telle transformation est-
elle possible, et, si oui, par quelles voies ? C’est là un problème-clé de
notre époque. Devrons-nous renonce au capitalisme ou pourrons-nous construire
un « capitalisme à visage humain » ? Ce débat, pour aboutir à des solutions
concrètes, suppose autre chose que des transes ou des anathèmes. Il supposa
l’examen précis des mécanismes de l’entreprise et de ses ressorts : dans le
contexte social et mondial pour savoir si elle pourra fonctionner en cessant
d’avoir le seul profit pour but. C’est à cet examen que procède ici Jean-Louis
Servan-Schreiber, avec la minutie dans l’information et l’originalité de
pensée qui ont déjà fait le succès du Pouvoir d’informer.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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