Thérapeutique magnétique, Règles de l'application du magnétisme à l'expérimentation pure et au traitement des maladies - Spiritualisme, son principe et ses phénomènes
EAN13
9782346148813
Éditeur
Collection XIX
Date de publication
Collection
La Petite Bibliothèque ésotérique
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Thérapeutique magnétique

Règles de l'application du magnétisme à l'expérimentation pure et au traitement des maladies - Spiritualisme, son principe et ses phénomènes

Collection XIX

La Petite Bibliothèque ésotérique

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  • Aide EAN13 : 9782346148813
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« Dans ce que je vais chercher à décrire, celui qui saura apprendre pourra
faire son éducation magnétique et médicale à la vue des transformations
singulières qui devront s’opérer. Il verra s’exhaler ce qui a pu passer à
l’état fluide, circuler et s’extraire des matières plus grossières, qui
empoisonnaient les tissus.
Les déjections, les urines offriront des caractères tout particuliers très-
instructifs.
Le magnétiste découvrira que la cause du délire réside dans les vapeurs qui
montent au cerveau ; il découvrira aussi la cause de certaines hémorrhagies
que la nature provoque pour rejeter du sang altéré, et dans le bouillonnement
général produit à cette occasion, dans cette ébullition, il saura reconnaître
encore la cause de ces maladies de la peau, occasionnées par des humeurs qui
s’y élancent, l’érosionnent, la coupent, la lacèrent, et la couvrent bientôt
de pus ou de fluides sanieux.
Les sueurs mêmes auront une odeur sui generis, car le pauvre corps humain qui
sert de champ de bataille à des agents inconnus, est, pour l’instant, un
réceptacle de matières impures offensant l’odorat, tellement actives parfois
qu’elles peuvent s’inoculer, et déterminer en autrui une corruption putride.
Ce n’est qu’au prix de l’épurement que la nature seule est capable de faire,
que le malade échappe au danger et qu’il revient à la vie.
Pauvre médecine d’école ! que ton savoir est faible, que tes remèdes sont
impuissants dans ces cas où le mal est partout, où le sang charrie les
humeurs, où le cerveau se prend, cas où une saignée peut tuer raide ou tout au
moins rend l’effort de la nature inutile, cas où le médecin croit étrangler la
maladie et où il ne fait qu’interrompre la crise et préparer la chronicité, en
laissant dans les organes le principe que la nature voulait en extraire : de
là ces longues douleurs, ces convalescences interminables, et ces tourments
qui font de la vie un supplice. — Médecin ! tu crois avoir guéri ton malade
parce qu’il vit ? Attends un peu, tu le verras bientôt chancelant et tomber
épuisé !
Le magnétisme, au contraire, lorsqu’il est bien conduit, purge, nettoie, et ne
laisse dans le corps que tout ce qui est rendu à l’état sain, tout ce qui
enfin ne peut être cause de douleurs. »

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale
de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes
classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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