Le congrès manqué, L'internationale à la veille de la première guerre mondiale
EAN13
9782348031120
Éditeur
FeniXX réédition numérique (La découverte)
Date de publication
Collection
Bibliothèque socialiste
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le congrès manqué

L'internationale à la veille de la première guerre mondiale

FeniXX réédition numérique (La découverte)

Bibliothèque socialiste

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782348031120
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    8.49

  • Aide EAN13 : 9782348031137
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    8.49
En août 1914 devait se réunir à Vienne le Xe Congrès Socialiste International.
Les textes des rapports étaient prêts. La guerre éclata, le Congrès n’eut pas
lieu et les documents, imprimés, ne furent jamais distribués. Cette étude de
Georges Haupt se fonde sur ces textes ainsi que sur les documents inédits des
archives du Bureau Socialiste International pour recréer l’atmosphère du
mouvement socialiste à la veille de la guerre et dresser le bilan de son
action. Le Congrès devait faire le point sur les luttes ouvrières et les
tendances modernes du capitalisme ; il devait également se prononcer sur les
moyens concrets de s’opposer à la guerre, mais ce n’était pas pour autant sa
préoccupation capitale. Depuis janvier 1913, après une période de tension et
d’incertitude, le mouvement socialiste envisageait la situation internationale
avec plus de confiance. Les documents publiés montrent son écroulement
dramatique, due aux erreurs d’appréciations théoriques de ses dirigeants,
doublement optimistes, quant à la situation internationale et quant à la
détermination réelle des directions nationales de respecter les résolutions
des Congrès Internationaux. Les comptes rendus de la dernière réunion du
B.S.I., publiés ici pour la première fois, montrent, que malgré leurs
inquiétudes, les dirigeants ont espéré jusqu’au dernier moment tenir leur
Congrès en anticipant la date... Ces documents où l’on retrouve les noms
d’Adler, Jaurès, Guesde, Liebknecht, Rosa Luxemburg, Vaillant, Keir Hardie,
Sydney Webb... etc., sont donc capitaux parce qu’ils sont l’expression
authentique de la pensée socialiste à son plus haut niveau à la veille de la
guerre, avec ses préoccupations profondes et ses erreurs tragiques.
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