- EAN13
- 9782353715947
- Éditeur
- Champ social Editions
- Date de publication
- 07/05/2014
- Collection
- Les classiques de la pédagogie Institutionnelle
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'école, le désir et la loi
Fernand Oury et la pédagogie institutionnelle
Raymond Bénévent, Claude Mouchet
Champ social Editions
Les classiques de la pédagogie Institutionnelle
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782353715947
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9.99
Fernand Oury (1920-1998), innovateur pédagogique original dès avant sa
rencontre avec Célestin Freinet (1949), qui voit ses intuitions et
expérimentations de jeune enseignant confirmées par les élaborations du
fondateur de la pédagogie coopérative : la pédagogie frontale et sa
concrétisation quasi-caricaturale dans l’organisation de l’école-caserne sont
une impasse non seulement pédagogique mais anthropologique. Mais les
pédagogies « libertaires » le sont tout autant, qui laissent la « liberté
ensauvagée » à sa propre pente autodestructrice. Marqué dès les années 50 par
les nouvelles voies de compréhension de la vie psychique ouvertes par la
psychanalyse, il réélabore au profit de l’école les concepts et outils forgés
par la psychothérapie institutionnelle (François Tosquelles, Jean Oury). De la
collaboration avec son frère Jean et avec ses partenaires d’abord parisiens de
l’École Moderne vont naître, avec Aïda Vasquez, Jacques Pain, Catherine Pochet
et Françoise Thébaudin un ensemble d’oeuvres qui exposent les implications
d’une nouvelle figure de l’« instituteur » : le créateur ou l’initiateur des «
institutions », dispositifs d’articulation concrète du Désir avec la Loi.
rencontre avec Célestin Freinet (1949), qui voit ses intuitions et
expérimentations de jeune enseignant confirmées par les élaborations du
fondateur de la pédagogie coopérative : la pédagogie frontale et sa
concrétisation quasi-caricaturale dans l’organisation de l’école-caserne sont
une impasse non seulement pédagogique mais anthropologique. Mais les
pédagogies « libertaires » le sont tout autant, qui laissent la « liberté
ensauvagée » à sa propre pente autodestructrice. Marqué dès les années 50 par
les nouvelles voies de compréhension de la vie psychique ouvertes par la
psychanalyse, il réélabore au profit de l’école les concepts et outils forgés
par la psychothérapie institutionnelle (François Tosquelles, Jean Oury). De la
collaboration avec son frère Jean et avec ses partenaires d’abord parisiens de
l’École Moderne vont naître, avec Aïda Vasquez, Jacques Pain, Catherine Pochet
et Françoise Thébaudin un ensemble d’oeuvres qui exposent les implications
d’une nouvelle figure de l’« instituteur » : le créateur ou l’initiateur des «
institutions », dispositifs d’articulation concrète du Désir avec la Loi.
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