- EAN13
- 9782715241350
- Éditeur
- Mercure de France
- Date de publication
- 12/03/2015
- Collection
- Poésie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782715241350
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Contrairement à ce que son titre pourrait laisser entendre, l’art poétique
claudélien ne se restreint pas à l’art d’écrire, mais embrasse au contraire le
monde et la pensée dans son entièreté. Ebauché en 1898-1899, parallèlement aux
poèmes de Connaissance de l’Est, et paru pour la première fois au Mercure de
France en 1907, il est composé de trois traités, Connaissance du temps, Traité
de la Co-naissance au monde et de soi-même et Développement de l’Eglise. Le
premier texte récuse la posture positiviste pour ériger la métaphore en
nouveau système de pensée. Le deuxième traité, dont la thèse repose sur une
étymologie supposée entre « connaissance » et « naissance », oppose à une
théorie intellectualiste de la connaissance, coupée du corps et des autres
facultés de l’être, une idée de la connaissance comme une « naissance à soi-
même et au monde », une expérience totale et indivisible. Enfin, la troisième
partie expose les significations symboliques de l’architecture religieuse. Art
d’écrire en trompe-l’œil, traité physique et métaphysique, profession de foi :
l’art poétique claudélien est avant tout un long poème en prose.
claudélien ne se restreint pas à l’art d’écrire, mais embrasse au contraire le
monde et la pensée dans son entièreté. Ebauché en 1898-1899, parallèlement aux
poèmes de Connaissance de l’Est, et paru pour la première fois au Mercure de
France en 1907, il est composé de trois traités, Connaissance du temps, Traité
de la Co-naissance au monde et de soi-même et Développement de l’Eglise. Le
premier texte récuse la posture positiviste pour ériger la métaphore en
nouveau système de pensée. Le deuxième traité, dont la thèse repose sur une
étymologie supposée entre « connaissance » et « naissance », oppose à une
théorie intellectualiste de la connaissance, coupée du corps et des autres
facultés de l’être, une idée de la connaissance comme une « naissance à soi-
même et au monde », une expérience totale et indivisible. Enfin, la troisième
partie expose les significations symboliques de l’architecture religieuse. Art
d’écrire en trompe-l’œil, traité physique et métaphysique, profession de foi :
l’art poétique claudélien est avant tout un long poème en prose.
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