Segalen et Claudel, Dialogue à travers la peinture extrême-orientale
EAN13
9782753546677
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
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Langue
français
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Segalen et Claudel

Dialogue à travers la peinture extrême-orientale

Presses universitaires de Rennes

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Comparer les projets poétiques de Victor Segalen et de Paul Claudel dans leur
commune relation à l’Orient, tels qu’ils s’actualisent dans leurs livres
respectifs : Peintures et Cent phrases pour éventails : voilà l’objet de cet
ouvrage. Segalen et Claudel ont chacun puisé dans la culture orientale
(chinoise et japonaise) pour produire une œuvre poétique personnelle qui
reflète leur singularité. Chez Segalen, la peinture chinoise est interprétée
comme une sorte de « miroir sans objet », elle devient un lieu de projection.
En revanche, Claudel aborde la peinture japonaise comme « espace de signes ».
Deux attitudes très différentes qui réfractent à leur tour les choix
philosophiques des deux auteurs. Victor Segalen veut lire dans l’œuvre
picturale chinoise une rupture avec la mimesis, en important une question qui
agite l’esthétique occidentale fin-de-siècle ; Claudel voit dans la peinture
japonaise, un territoire de signes, déjà présent dans l’idéographie chinoise,
qui suppose une exégèse, conforme en cela à une esthétique enracinée dans la
foi catholique. Outre la comparaison des deux projets qui inaugurent cette
lecture, la relation peinture-texte est analysée en vis-à-vis pour mettre en
évidence la distance radicale qui existe entre le néo-symbolisme de Segalen et
l’analogie chère à Claudel. Si Segalen désire que de la textualité naisse
l’espace imaginaire pour provoquer une jouissance immédiate du Divers, au
rebours Claudel tente de transformer le texte occidental en image orientale.
L’ouvrage s’achève sur une approche textuelle des œuvres, montrant quel
traitement scriptural particulier – si distincts de Segalen à Claudel – la
source picturale subit pour métamorphoser deux poétiques du temps : celle de
l’homme pour Segalen, celle de la Création pour Claudel.
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