- EAN13
- 9782874022876
- Éditeur
- Mols
- Date de publication
- 15/04/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Fin de vie
Le choix de chacun. Propositions pour une loi sur les soins de fin de vie
Attilio Stajano
Mols
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782874022876
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
10.99
Autre version disponible
Cet ouvrage se veut une contribution au débat sur la législation italienne
relative à la fin de vie, compte tenu de la demande de légiférer qui a été
faite à deux reprises par la Cour constitutionnelle italienne. Cette question
concerne évidemment la médecine, la souffrance et la spiritualité des malades
et de leurs familles, mais aussi l’ensemble de la société civile, en Italie et
à l’étranger.
Cette réflexion est particulièrement urgente en Italie, pays aujourd’hui de
plus en plus laïque et multiculturel, mais elle est également nécessaire en
France, où la légalisation de l’euthanasie fait l’objet d’un débat animé et où
la question fait partie des enjeux de la campagne présidentielle de 2022. Et
au Portugal également, où le président de la République a suspendu la
promulgation du décret règlementant les circonstances et les conditions dans
lesquelles la mort médicalement assistée n’est pas punissable.
Ce livre est aussi le témoignage d’un bénévole dans l’unité de soins
palliatifs d’un hôpital bruxellois qui, après treize ans d’activité, souhaite
partager avec le lecteur un douloureux constat : la loi belge de 2002
dépénalisant l’euthanasie a créé les conditions d’une déshumanisation de
l’accompagnement de la fin de vie et une transformation du corps médical et de
l’ensemble de la société civile en Belgique. Aujourd’hui, l’euthanasie est
communément acceptée en Belgique, par une application arbitrairement extensive
de la loi, comme étant l’un des choix thérapeutiques pour la fin de vie : une
maladie incurable avec un mauvais pronostic à court terme et des douleurs
intolérables n’ est plus une condition préalable nécessaire.
Une dangereuse pente glissante conduit à des extensions arbitraires des
critères d’applicabilité de la loi par rapport aux intentions annoncées par le
législateur. De nombreuses transgressions ne sont pas sanctionnées. Comme la
Suisse pour le suicide, la Belgique alimente le tourisme de la mort pour les
citoyens européens qui vivent dans des pays où l’euthanasie est punie par le
Code pénal.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Attilio Stajano est italien. Il a été gestionnaire de programmes de recherches
à la Commission européenne et professeur d’université à Atlanta (Georgia Tech)
et à Bologne. Il travaille auprès de personnes atteintes de maladies graves.
Titulaire d’un diplôme en physique, il a travaillé en tant que chercheur
industriel en technologies de l’information, puis comme fonctionnaire à la
Commission européenne en recherche industrielle et professeur chargé de cours
à la faculté d’ingénierie de l’Université de Bologne ainsi qu’au Georgia Tech
d’Atlanta aux États-Unis, où il a enseigné la politique de recherche dans
l’Union européenne. Il est l’auteur, entre autres, d’un livre publié en cinq
langues et huit éditions sur son expérience d’accompagnement des malades en
fin de vie, Prends mes mains dans les tiennes (Mols, 2020).
relative à la fin de vie, compte tenu de la demande de légiférer qui a été
faite à deux reprises par la Cour constitutionnelle italienne. Cette question
concerne évidemment la médecine, la souffrance et la spiritualité des malades
et de leurs familles, mais aussi l’ensemble de la société civile, en Italie et
à l’étranger.
Cette réflexion est particulièrement urgente en Italie, pays aujourd’hui de
plus en plus laïque et multiculturel, mais elle est également nécessaire en
France, où la légalisation de l’euthanasie fait l’objet d’un débat animé et où
la question fait partie des enjeux de la campagne présidentielle de 2022. Et
au Portugal également, où le président de la République a suspendu la
promulgation du décret règlementant les circonstances et les conditions dans
lesquelles la mort médicalement assistée n’est pas punissable.
Ce livre est aussi le témoignage d’un bénévole dans l’unité de soins
palliatifs d’un hôpital bruxellois qui, après treize ans d’activité, souhaite
partager avec le lecteur un douloureux constat : la loi belge de 2002
dépénalisant l’euthanasie a créé les conditions d’une déshumanisation de
l’accompagnement de la fin de vie et une transformation du corps médical et de
l’ensemble de la société civile en Belgique. Aujourd’hui, l’euthanasie est
communément acceptée en Belgique, par une application arbitrairement extensive
de la loi, comme étant l’un des choix thérapeutiques pour la fin de vie : une
maladie incurable avec un mauvais pronostic à court terme et des douleurs
intolérables n’ est plus une condition préalable nécessaire.
Une dangereuse pente glissante conduit à des extensions arbitraires des
critères d’applicabilité de la loi par rapport aux intentions annoncées par le
législateur. De nombreuses transgressions ne sont pas sanctionnées. Comme la
Suisse pour le suicide, la Belgique alimente le tourisme de la mort pour les
citoyens européens qui vivent dans des pays où l’euthanasie est punie par le
Code pénal.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Attilio Stajano est italien. Il a été gestionnaire de programmes de recherches
à la Commission européenne et professeur d’université à Atlanta (Georgia Tech)
et à Bologne. Il travaille auprès de personnes atteintes de maladies graves.
Titulaire d’un diplôme en physique, il a travaillé en tant que chercheur
industriel en technologies de l’information, puis comme fonctionnaire à la
Commission européenne en recherche industrielle et professeur chargé de cours
à la faculté d’ingénierie de l’Université de Bologne ainsi qu’au Georgia Tech
d’Atlanta aux États-Unis, où il a enseigné la politique de recherche dans
l’Union européenne. Il est l’auteur, entre autres, d’un livre publié en cinq
langues et huit éditions sur son expérience d’accompagnement des malades en
fin de vie, Prends mes mains dans les tiennes (Mols, 2020).
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