- EAN13
- 9782897122379
- Éditeur
- Mémoire d'encrier
- Date de publication
- 13/06/2014
- Collection
- Essai
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'État faible. Haïti et République Dominicaine
Haïti et République Dominicaine
André Corten
Mémoire d'encrier
Essai
Livre numérique
André Corten dans L’État faible. Haïti et la République Dominicaine propose un
regard comparé sur les deux pays qui se partagent l’île. Considérations et
données statistiques à l’appui, Corten montre l’évolution des deux îles : les
rapprochements et les écarts. Pour l’auteur André Corten : Premier pays
indépendant de l’Amérique latine, Haïti a dès le départ été réglé par l’ordre
transnationalisé. Aussi, la régulation qu’assure généralement l’État et qui
est supposée fournir un cadre du vivre-ensemble a, dès le début, été
handicapée. Ailleurs, cette régulation permet aux puissants de s’assurer le
consentement des plus faibles en accordant à ceux-ci des droits. En Haïti, il
n’en est rien. Au contraire, au fil des décennies, la fracture radicale entre
« créoles » et « bossales » s’est élargie, ne laissant à l’État qu’un faible
rôle d’unité politique. Le complexe du « barbare imaginaire » fait prévaloir
le mépris social. Pourtant l’histoire contemporaine haïtienne en est témoin :
de puissants mouvements sociaux se sont affirmés. Ce qui est vrai pour Haïti
l’est aussi pour l’histoire du pays voisin – la République Dominicaine – même
si la modernisation spectaculaire des deux dernières décennies occulte la
dégradation profonde de sa population. L’auteur explique la complexité de la
situation haïtienne. La désolation qui en résulte. Une solution aujourd’hui
est hors de portée, semble-t-il. Quelle issue alors ? Une tutelle renforcée ?
Ou une refondation en sortant la masse du peuple de son exclusion ?
regard comparé sur les deux pays qui se partagent l’île. Considérations et
données statistiques à l’appui, Corten montre l’évolution des deux îles : les
rapprochements et les écarts. Pour l’auteur André Corten : Premier pays
indépendant de l’Amérique latine, Haïti a dès le départ été réglé par l’ordre
transnationalisé. Aussi, la régulation qu’assure généralement l’État et qui
est supposée fournir un cadre du vivre-ensemble a, dès le début, été
handicapée. Ailleurs, cette régulation permet aux puissants de s’assurer le
consentement des plus faibles en accordant à ceux-ci des droits. En Haïti, il
n’en est rien. Au contraire, au fil des décennies, la fracture radicale entre
« créoles » et « bossales » s’est élargie, ne laissant à l’État qu’un faible
rôle d’unité politique. Le complexe du « barbare imaginaire » fait prévaloir
le mépris social. Pourtant l’histoire contemporaine haïtienne en est témoin :
de puissants mouvements sociaux se sont affirmés. Ce qui est vrai pour Haïti
l’est aussi pour l’histoire du pays voisin – la République Dominicaine – même
si la modernisation spectaculaire des deux dernières décennies occulte la
dégradation profonde de sa population. L’auteur explique la complexité de la
situation haïtienne. La désolation qui en résulte. Une solution aujourd’hui
est hors de portée, semble-t-il. Quelle issue alors ? Une tutelle renforcée ?
Ou une refondation en sortant la masse du peuple de son exclusion ?
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