- EAN13
- 9791036201073
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 02/2019
- Collection
- Tohu Bohu
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791036201073
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Qu’est-ce qui dresse le cinéma contre les accélérations du tout numérique ?
Les aurores après la tempête ne se voient plus que sur les écrans des salles
de cinéma. Numérisés, les capitaux et les catastrophes détruisent le monde des
matins tranquilles. La guerre est dans le temps. C’est à la chaîne que le
numérique fabrique du virtuel, du mirage, de la monnaie de singe. En ce monde-
hologramme, il n’est plus ni corps ni chair, les mains ne caressent plus rien,
les blessures elles-mêmes sont factices. Cette nuée d’images nous dérobe le
réel et peu à peu impose le désert des hommes et des choses. Contre la
violence des exils, la salle de projection n’est-elle pas la dernière demeure
de l’humain ? Face à la démultiplication des écrans, l’hypervisibilité, la
transparence, comment le cinéma peut-il encore préserver sa part d’ombre et
rester une arme critique ? Jusqu’où la révolution numérique n’est-elle pas en
train d’affecter l’expérience esthétique et morale du cinéma, et au-delà,
notre civilisation ?
Les aurores après la tempête ne se voient plus que sur les écrans des salles
de cinéma. Numérisés, les capitaux et les catastrophes détruisent le monde des
matins tranquilles. La guerre est dans le temps. C’est à la chaîne que le
numérique fabrique du virtuel, du mirage, de la monnaie de singe. En ce monde-
hologramme, il n’est plus ni corps ni chair, les mains ne caressent plus rien,
les blessures elles-mêmes sont factices. Cette nuée d’images nous dérobe le
réel et peu à peu impose le désert des hommes et des choses. Contre la
violence des exils, la salle de projection n’est-elle pas la dernière demeure
de l’humain ? Face à la démultiplication des écrans, l’hypervisibilité, la
transparence, comment le cinéma peut-il encore préserver sa part d’ombre et
rester une arme critique ? Jusqu’où la révolution numérique n’est-elle pas en
train d’affecter l’expérience esthétique et morale du cinéma, et au-delà,
notre civilisation ?
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