- EAN13
- 9782307183464
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1956
- Collection
- Mers et outremer
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Tandis que l’armée française défilait pour la dernière fois à Haiphong, puis à
Saigon, le médecin-commandant Grauwin, auteur de l’inoubliable « J’étais
médecin a Dien-Bien-Phu », a eu l’amer devoir de céder — aux Vietminhs et aux
Vietnamiens — les hôpitaux où il exerçait. Mais, fidèle à son idéal de médecin
colonial, il a ignoré la haine et la xénophobie passagères, et s’est consacré
uniquement à disputer à la mort des êtres victimes de la guerre, de la
maladie, de l’ignorance, et de la superstition. « Seulement médecin », que cet
homme prédestiné à servir de témoin aux tournants de l’Histoire publie
aujourd’hui, va bouleverser bien des consciences. Tout en opérant, en
guérissant, ceux qui souffraient dans leur chair, le médecin-commandant
Grauwin a vu le sort réservé aux réfugiés du Tonkin, la fin de la poche
d’Haiphong, l’ingérence américaine et l’éviction de la France au Sud-Vietnam.
Les sentiments qu’il a éprouvés, lui ont valu cet avis d’un supérieur : « Si
vous voulez jouer les Docteur Schweitzer, allez planter votre tente dans la
rizière, mais ne vous servez pas des hôpitaux militaires ». Rendu maintenant à
la vie civile, le Docteur Grauwin suit ce conseil, et retourne là-bas
poursuivre son idéal. « Seulement médecin »... un médecin qui aime
profondément son métier.
Saigon, le médecin-commandant Grauwin, auteur de l’inoubliable « J’étais
médecin a Dien-Bien-Phu », a eu l’amer devoir de céder — aux Vietminhs et aux
Vietnamiens — les hôpitaux où il exerçait. Mais, fidèle à son idéal de médecin
colonial, il a ignoré la haine et la xénophobie passagères, et s’est consacré
uniquement à disputer à la mort des êtres victimes de la guerre, de la
maladie, de l’ignorance, et de la superstition. « Seulement médecin », que cet
homme prédestiné à servir de témoin aux tournants de l’Histoire publie
aujourd’hui, va bouleverser bien des consciences. Tout en opérant, en
guérissant, ceux qui souffraient dans leur chair, le médecin-commandant
Grauwin a vu le sort réservé aux réfugiés du Tonkin, la fin de la poche
d’Haiphong, l’ingérence américaine et l’éviction de la France au Sud-Vietnam.
Les sentiments qu’il a éprouvés, lui ont valu cet avis d’un supérieur : « Si
vous voulez jouer les Docteur Schweitzer, allez planter votre tente dans la
rizière, mais ne vous servez pas des hôpitaux militaires ». Rendu maintenant à
la vie civile, le Docteur Grauwin suit ce conseil, et retourne là-bas
poursuivre son idéal. « Seulement médecin »... un médecin qui aime
profondément son métier.
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