Les morts intérieures
EAN13
9782402280266
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les morts intérieures

FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402280266
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.49

  • Aide EAN13 : 9782402613590
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.49
« Il y a des morts intérieures pires que des morts physiques », que ce soit la
fin d’une espérance, le reniement d’un idéal ou la défaite d’une volonté.
C’est contre une joie inaccessible, l’amour de Philippe rencontré trop tard et
d’avance condamné, que lutte Myriam ; mariée à André, elle n’est pas heureuse.
Au bout de sept ans de mariage, elle refuse d’admettre que leur union est un
échec. Ils ont en commun les difficultés partagées, la pauvreté, la lutte
quotidienne, le miracle d’une tendresse que rien, semble-t-il, ne pourrait
ternir. Mais André vit selon l’intelligence, Myriam selon le cœur. De toutes
ses forces vives, elle souhaite un enfant. André refuse, dans un monde sans.
Dieu, de participer à la création humaine. Un mur de silence se dresse entre
les deux époux. Le même mur sépare Philippe et Catherine, autre couple
malheureux. Philippe dirige une usine au Maroc, au temps tragique des premiers
assassinats. Catherine pousse son mari à regagner la France. Elle repartira
seule. En le quittant, elle saura que c’est pour toujours. Catherine solitaire
dans une maison d’Auvergne, André solitaire parmi ses livres, Myriam face à
face avec son désir d’enfanter, Philippe face à face avec les drames de ses
employés arabes... Quatre existences, combien d’échecs ? Ecartelée entre sa
fidélité et sa soif de vivre, Myriam s’interdit de penser à Philippe, comme
celui-ci se l’interdisait par pitié pour Catherine. Pourtant, à travers les
rêves prémonitoires et les visions éphémères, ils n’ont cessé de tendre l’un
vers l’autre. Lorsqu’ils en prennent conscience, il est trop tard pour nier
cette vérité. Ils se rejoindront au désert et Myriam vivra ce qu’elle a tant
rêvé. Cette brève rencontre pourtant sera bien près de causer sa mort. Dans ce
roman, comme dans LA TERRE EST TENDRE, Martine Cadieu affirme le sens aigu
qu’elle a d’un réel où l’acte et le rêve se conditionnent et se complètent
avec une exigence égale. Thèse sous-jacente qui ne s’exprime jamais que par
les moyens propres au roman, vérité des situations, force des mots et des
images.
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