- EAN13
- 9782350180915
- ISBN
- 978-2-35018-091-5
- Éditeur
- Cécile Defaut
- Date de publication
- 05/01/2011
- Collection
- CECILE DEFAUT (
- Nombre de pages
- 117
- Dimensions
- 1,9 x 1,1 x 0,1 cm
- Poids
- 136 g
- Code dewey
- 128.5
- Fiches UNIMARC
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Quand cesse-t-on de vivre ? / pour une définition de la mort humaine
pour une définition de la mort humaine
De Bernard N. Schumacher
Cécile Defaut
Cecile Defaut (
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Les récentes découvertes technologiques liées à la transplantation d’organes humains et au maintien en vie de manière artificielle d’un être humain, ainsi que la controverse relative à l’euthanasie, ont suscité un débat passionné cherchant à résoudre la question de savoir à quel moment exact un être humain est mort. Si l’on veut être certain de ne pas tuer un être humain au moment de prélever ses organes, il est capital de commencer par définir la nature de la mort humaine puis d’élaborer des tests permettant de certifier le décès. Une telle définition implique une compréhension de la personne humaine et constitue le point de départ de la discussion éthique sur la fin de vie et des débats autour d’une politique publique des soins.
Le présent ouvrage se propose d’analyser, dans un premier temps, les arguments de ceux qui réduisent la mort soit à sa seule dimension biologique, sans aucune référence à la dimension dite « personnelle », soit à cette dimension dite « personnelle », sans aucune référence au corps humain. L’auteur analyse également le déplacement de la définition de la mort humaine sur le plan éthique : la véritable interrogation consisterait alors à se demander si la vie d’un être humain plongé dans un état dit végétatif permanent vaut la peine d’être vécue. Il discute aussi la position qui soutient au nom d’une éthique séculière la diversité des définitions de la mort. L’ouvrage examine de manière critique ces différentes définitions de la mort en lien avec la définition de la personne à laquelle est attribuée une dignité intrinsèque et montre la faiblesse de la position dualiste qui distingue entre la ‘mort humaine’ et la « mort de la personne ».
Bernard N. Schumacher est privat-docent et maître d’enseignement et de recherche en philosophie de l’université de Fribourg. Doctorat en philosophie (1994) et thèse d’habilitation (2000). Il a été professeur invité à University of Chicago (Illinois, USA), Providence College (Rhode Island, USA), à Lugano et Toulouse. Il a été chercheur invite à Tübingen, Notre Dame University (Indiana, USA), The Catholic University of America, Madrid et Buenos Aires.
Parmi ses publications, on peut nommer: Confrontations avec la mort. La philosophie contemporaine et la question de la mort (Cerf 2005); Death and Mortality in Contemporary Philosophy (Cambridge University Press, 2010) ; Une philosophie de l’espérance. La pensée de Josef Pieper dans le contexte du débat contemporain sur l’espérance (Cerf 2000) ; comme éditeur : A Cosmopolitan Hermit. Modernity and Tradition in the Philosophy of Josef Pieper (CUA Press 2009); (avec F.-X. Putallaz, L’humain et la personne (Cerf 2009 ; aussi en allemand WBG 2009) avec la préface de M. Pascal Couchepin, Président de la Confédération helvétique ; (avec J.-Chr. Merle), L’amitié (PUF 2005) ; (avec G. Reichberg et J. Gracia, Classics of Western Philosophy (Blackwell 2003) ; Jean-Paul Sartre. Das Sein und das Nichts (Akademie Verlag, 2003) ; (avec E. Castro), Penser l’homme et la science / Betrachtungen zum Thema Mensch und Wissenschaft, (Fribourg 1996).
Le présent ouvrage se propose d’analyser, dans un premier temps, les arguments de ceux qui réduisent la mort soit à sa seule dimension biologique, sans aucune référence à la dimension dite « personnelle », soit à cette dimension dite « personnelle », sans aucune référence au corps humain. L’auteur analyse également le déplacement de la définition de la mort humaine sur le plan éthique : la véritable interrogation consisterait alors à se demander si la vie d’un être humain plongé dans un état dit végétatif permanent vaut la peine d’être vécue. Il discute aussi la position qui soutient au nom d’une éthique séculière la diversité des définitions de la mort. L’ouvrage examine de manière critique ces différentes définitions de la mort en lien avec la définition de la personne à laquelle est attribuée une dignité intrinsèque et montre la faiblesse de la position dualiste qui distingue entre la ‘mort humaine’ et la « mort de la personne ».
Bernard N. Schumacher est privat-docent et maître d’enseignement et de recherche en philosophie de l’université de Fribourg. Doctorat en philosophie (1994) et thèse d’habilitation (2000). Il a été professeur invité à University of Chicago (Illinois, USA), Providence College (Rhode Island, USA), à Lugano et Toulouse. Il a été chercheur invite à Tübingen, Notre Dame University (Indiana, USA), The Catholic University of America, Madrid et Buenos Aires.
Parmi ses publications, on peut nommer: Confrontations avec la mort. La philosophie contemporaine et la question de la mort (Cerf 2005); Death and Mortality in Contemporary Philosophy (Cambridge University Press, 2010) ; Une philosophie de l’espérance. La pensée de Josef Pieper dans le contexte du débat contemporain sur l’espérance (Cerf 2000) ; comme éditeur : A Cosmopolitan Hermit. Modernity and Tradition in the Philosophy of Josef Pieper (CUA Press 2009); (avec F.-X. Putallaz, L’humain et la personne (Cerf 2009 ; aussi en allemand WBG 2009) avec la préface de M. Pascal Couchepin, Président de la Confédération helvétique ; (avec J.-Chr. Merle), L’amitié (PUF 2005) ; (avec G. Reichberg et J. Gracia, Classics of Western Philosophy (Blackwell 2003) ; Jean-Paul Sartre. Das Sein und das Nichts (Akademie Verlag, 2003) ; (avec E. Castro), Penser l’homme et la science / Betrachtungen zum Thema Mensch und Wissenschaft, (Fribourg 1996).
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