- EAN13
- 9791041926411
- ISBN
- 979-10-419-2641-1
- Éditeur
- SHS EDITIONS
- Date de publication
- 08/05/2023
- Nombre de pages
- 262
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 1,4 cm
- Poids
- 344 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Lettres de Paul Gauguin à Georges-Daniel de Monfreid
85
De Paul Gauguin, Victor Segalen
Shs Editions
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" PAUL GAUGUIN, né à Paris le 7 juin 1848... — je ne m'attarde pas à exposer ses origines; tout homme exceptionnel étant destiné à décevoir ses parents plus qu'à les prolonger. Et lui-même nous instruit:
«Si je vous dis que, par les femmes, je descends d'un Borgia d'Aragon, vice-roi du Pérou, vous répondrez que ce n'est pas vrai, et que je suis prétentieux. Mais si je vous dis que ma famille est une famille de vidangeurs, vous me mépriserez.»
En vérité, son père fut un journaliste; et sa grand mère maternelle, une femme de lettres, Flora Tristan, dont les oeuvres ni les croyances, saint-simoniennes, n'atteignent à l'intérêt de la vie conjugale. Mal mariée, son conjoint l'aimait cependant d'une telle rancune, qu'après trois ans d'accord et dix-huit années de séparation, il lui infligea la preuve la plus fatale dont un jaloux puisse faire hommage à sa femme, et tenta de la tuer. Elle continua de vivre et d'écrire des romans sentimentaux dans le goût de son école, comme «Memphis, ou le Prolétaire», sans pitié de ses lecteurs ni de son mari, soumis aux travaux forcés pour vingt ans."
«Si je vous dis que, par les femmes, je descends d'un Borgia d'Aragon, vice-roi du Pérou, vous répondrez que ce n'est pas vrai, et que je suis prétentieux. Mais si je vous dis que ma famille est une famille de vidangeurs, vous me mépriserez.»
En vérité, son père fut un journaliste; et sa grand mère maternelle, une femme de lettres, Flora Tristan, dont les oeuvres ni les croyances, saint-simoniennes, n'atteignent à l'intérêt de la vie conjugale. Mal mariée, son conjoint l'aimait cependant d'une telle rancune, qu'après trois ans d'accord et dix-huit années de séparation, il lui infligea la preuve la plus fatale dont un jaloux puisse faire hommage à sa femme, et tenta de la tuer. Elle continua de vivre et d'écrire des romans sentimentaux dans le goût de son école, comme «Memphis, ou le Prolétaire», sans pitié de ses lecteurs ni de son mari, soumis aux travaux forcés pour vingt ans."
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