Exode
EAN13
9782373650983
ISBN
978-2-37365-098-3
Éditeur
TITULI
Date de publication
Collection
ROMAN
Nombre de pages
115
Dimensions
21 x 14 x 0,6 cm
Poids
185 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Exode

Tituli

Roman

Offres

  • Vendu par Dialogues Morlaix
    16.00

Autre version disponible

Un homme se met en route pour sortir de l'emprise de sa logeuse, dialoguant mentalement avec son père. Le mode d'écriture dans la narration de la fuite à rebondissements, dont on ne sait si elle est fantasmée ou efficiente mais le mèneront jusqu'en son tréfonds, est jubilatoire et communicatif. C'est un bonheur de retrouver dans ce court récit le style truculent et l'humour implicite de cet auteur prolixe.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Avec Bernard Dilasser
Le , Espace salon de Dialogues Morlaix

Exode est le récit d'un départ. Non vers quelque terre promise, sans doute, mais vers ce que d'aucuns appellent le Réel. C'est le trajet d'un homme qui renonce, au prix d'une sorte d'ascèse, à l'univers fusionnel dans lequel il vivait avec sa toute-puissante logeuse, pour accéder non seulement au désir mais, délaissant les délices inconsistantes du possible, à l'unicité d'un monde qui s'ouvre à lui, à la fin de son périple, "comme s'écartent les battants d'une porte".

Longtemps Bernard Dilasser, né en 1958 dans une petite ville du Finistère, n'a tenu qu'une sorte de journal intime où s'exprimait son désarroi face au "métier de vivre", après avoir suivi des études de philosophie qu'il n'a cessé de considérer, depuis, comme un rendez-vous manqué. Puis, dans un geste qui s'est avéré fondateur, il a brûlé toutes ces notes au tournant des années 2000, s'ouvrant du même coup l'accès à une écriture proprement littéraire, qu'il définit comme un exercice de détachement de soi mais aussi, dans un même mouvement, d'accueil, d'ouverture à l'Etre. Romans et poèmes se sont succédé, visant à susciter des instants d'Eveil, où se consument les productions trompeuses de l'imaginaire. L'auteur vit en Bretagne, entouré de livres, dans une solitude qu'il n'a pas choisie, sans doute, mais qu'il a fini par "apprivoiser".