Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
21 janvier 2015

amour, drame, famille, timidité

Que vous dire que ce roman qui n'ai déjà été dit ?

Il est bien évidemment question de bien plus de choses que d'indemnisations d'assurances.

Il est question d'amour - de relations parents-enfants - d'hérédité - de beaux parents. Mais aussi de blessures et de cicatrices - de greffes qui prennent ou pas - de pardon - de reconstruction sur une table rase ou sur les fêlures du passé.

Il est également question de timidité et de colère - de peurs - de phrases ou de mots que nous ne prononçons pas.

Un roman qui m'a tellement touché (et que j'hésitais à lire) que je ne trouve pas les mots pour en parler.

L'image que je retiendrai :

Pourquoi il pleut ? demande enfin l'enfant.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/05/31249668.html

Le Livre de poche

12,90
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3 janvier 2015

Etats-Unis, Kennedy

Je me faisais une joie de replonger dans la prose de Stephen King pour une intrigue autour du plus grand mystère du XXe siècle : l'assassinat de JFK.

Mais que je me suis ennuyée pendant plus de 1 000 pages......

Oui, il faut que l'écrivain pose les bases de son histoire et des tenants et des aboutissants du voyage dans le temps tel qu'il nous le présente : mais sur plus de 400 pages avant d'arriver au sujet qui m'intéresse, c'est long.

Enfin, le cœur du roman arrive. Bon. Mais moi, les séries américaines des années 60, je ne les connais pas, alors quand il y a des comparaisons à chaque page, ça devient rédhibitoire.

Toujours la passion américaine pour les voitures, et là, ça me passe carrément au-dessus.

Tout de même, j'ai appris deux-trois détails sur Lee Harvey Oswald : son rapport compliqué avec sa maman ; son amitié avec un certain George de Mohrenschildt ; sa psychologie, un peu.

Sur sa femme, également, émigrée Biélorusse et belle femme, qui a eut deux filles avec Lee Harvey. Vivant toujours au Texas.

Et puis l'auteur envisage les futurs élections avec Kennedy et les suivants : aurait-il été ré-élu ? Mais bon, on se doute de la réponse.

Au final, pas de révélation fracassante sur cet assassinat. Juste un roman américain sur les années 60.

L'image que je retiendrai :

Celle de George revenant dans le présent après avoir sauvé Kennedy pour découvrir un monde dévasté.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/03/31219127.html

9,70
Conseillé par
3 janvier 2015

états-unis, famille

Si j'ai bien aimé ce roman dans sa première moitié, je dois avouer que je me suis essoufflée dans la seconde moitié, une fois le décor planté.

Alors oui, l'auteure sait faire de belles phrases profondes ; les situations sont intéressantes ; mais tout ceci est décidément trop délayé.

J'aurais aimé des personnages plus fouillés et moins d'accumulation de descriptions.

Bref, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman, mais j'ai apprécié ma lecture, ce qui est déjà pas mal, me direz-vous.

L'image que je retiendrai :

Celle de la cave dans laquelle était enfermée une famille.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/28/30829991.html

Conseillé par
3 janvier 2015

folie

Ce roman entre dans l'intimité du second fils d'Albert Einstein, Eduard. On devine, au fil des pages et des descriptions, qu'il est schizophrène. Or, dans les années 30, il n'existait aucune médecine ni aucune thérapie capable, si ce n'est de soigner, du moins d'atténuer les souffrances de ces malades.

On perçoit la détresse d'une mère qui prend tout de même les choses en main, et celle du père qui, exilé par contrainte, ne peut que suivre de loin la vie recluse de son fils. Père qui doit également faire face à de nombreux problèmes personnels.

La relation parents-enfants n'est jamais simple ; le dialogue père-fils parfois impossible. Tout le monde en souffre, et ceux qui sont les plus fragiles tombent les premiers.

Trois voix, dans ce roman, qui racontent cette communication impossible.

Une lecture troublante et pleine d'émotions.

L'image que je retiendrai :

Celle d'Eduard trouvant un refuge, finalement, dans cet asile psychiatrique qui fut sa maison pendant plus de 30 ans.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/22/31011994.html

Jean-Christophe Rufin

Gallimard

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3 janvier 2015

1914-1918, farce, guerre

Ce roman est court, et pourtant je l'ai trouvé long à démarrer. Les pages les plus intéressantes sont dans le dernier quart du roman. J'aurais à ce propos aimé qu'il en dise un petit peu plus.

Alors bien sûr, la tension monte tout au long de la lecture car nous nous demandons : "Mais bon sang qu'a-t-il fait, ce soldat ?!".

Et puis au final, heureusement que le juge est un brave homme.

L'image que je retiendrai :

Ce qui m'a plu, dans ce roman, c'est l'interprétation de l'acte de bravoure du chien qui, s'il ne réhausse pas le Chien, amoindri l'Homme.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/20/31113731.html