Les deux journalistes, amis d'enfance, entreprennent de refaire un tour de France à la manière de celui décrit dans « Le tour de France par deux enfants », livre de lecture qui a accompagné des générations d'élèves dans leur apprentissage de la lecture.
Les jeunes lorrains de l'après guerre de 1870 découvraient un pays en pleine industrialisation, quand nos deux compères sillonnent sur leurs traces, dans leur vieille 204, les départementales de France.
Des rencontres, des découvertes, des routes de traverse, et un humour et une bonne humeur que rien n’entame font du récit de leur périple une petite pépite.

Louison est en vacances. Et elle s'ennuie. Trop jeune ou trop mature pour comprendre les problèmes futiles de ses adolescentes de cousines et trop bébé pour ces jeunes filles en quête d'aventures... Mais Louison va rencontrer quelqu'un, le fantôme de sa grande tante, et avec elle une amie aux pouvoirs extraordinaires qui va changer sa vie.
Avec un esthétisme qui nous rendrait nostalgique des chaudes soirées d'été sur la côte d'azur, Elizabeth Holleville signe un magnifique roman graphique. À lire assurément !

Jean-Doux est l'homme de la situation. Dans l'entreprise de fabrication de déchiqueteuses à papier où il travaille, il est le héros des Jean-Patrick, Jeanne-Marie et autres salariés désespérés par les problèmes futiles de leur job.
Mais alors que des heures sombres arrivent et que la direction s’apprête à prendre la pire des décisions, notre homme découvre une disquette molle et son contenu qui révolutionnera sa vie ainsi que l'histoire de la déchiqueteuse à papier.
Ne vous laissez pas arrêter par le graphisme pixelisé de ce polar poilant qui sonne comme un South Park à la sauce moustache et coupe mulet.

1954, sur le toit d'un immeuble à New York, Madeleine s'occupe de ruches en se remémorant son passé de danseuse à l'opéra de Paris. Dans l'immeuble d'en face, Mr Day, un caïd de la mafia se cache derrière ses rideaux tirés. Entre eux, plusieurs dizaines de mètres de vide, deux policiers en planque dans une voiture, un parc et un crapaud. Impossible de lâcher ce récit et ces personnages auxquels on s'attache rapidement avec l'envie irrésistible de connaître le lien qui les rattache.

Jean Rouaud nous entraîne dans une lecture poétique des œuvres peintes dans les grottes par nos ancêtres du paléolithique qui nous les rend proches, familiers. On leur envie la capacité à s'émerveiller, à s'interroger, à observer les phénomènes naturels avec une attention dont nous ne sommes plus capables. Le livre est riche, passionnant, il est plein d'humour et on ne le lâche pas !