- EAN13
- 9782232126895
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Seghers)
- Date de publication
- 1988
- Collection
- Biographie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Alain-Fournier : au miroir du «Grand Meaulnes»
Pierre Suire
FeniXX réédition numérique (Seghers)
Biographie
Livre numérique
Vous irez loin, Fournier. Vous vous rappellerez que c'est moi qui vous l'ai
dit, lui écrivait Charles Péguy, le 16 septembre 1911. Ils devaient mourir
tous deux, à quinze jours d'intervalle, trois ans plus tard, au Front. Sa
brève existence n'empêcha pas Alain-Fournier d'être au centre d'une époque
d'intense richesse littéraire et artistique, celle de la première décennie du
XXe siècle. Pierre Suire en retrace toute la diversité. Alain-Fournier fut
toujours, sous des angles croisés, à la recherche de l'être aimé. Dans une
perpétuelle oscillation du rêve à la réalité, avec une expression réservée et
une poésie discrète, toute son œuvre se situe dans le jeu subtil des reflets
du miroir en des temps privilégiés, l'automne et l'hiver, le soir et la nuit.
De la vie ayant déjà tout saisi, Alain-Fournier prête à ses personnages des
propos qui ne sont déjà plus de l'adolescence. C'est alors que chacun d'entre
nous, en ce langage universel, face à ce miroir, se reconnaît aux côtés du
Grand Meaulnes.
dit, lui écrivait Charles Péguy, le 16 septembre 1911. Ils devaient mourir
tous deux, à quinze jours d'intervalle, trois ans plus tard, au Front. Sa
brève existence n'empêcha pas Alain-Fournier d'être au centre d'une époque
d'intense richesse littéraire et artistique, celle de la première décennie du
XXe siècle. Pierre Suire en retrace toute la diversité. Alain-Fournier fut
toujours, sous des angles croisés, à la recherche de l'être aimé. Dans une
perpétuelle oscillation du rêve à la réalité, avec une expression réservée et
une poésie discrète, toute son œuvre se situe dans le jeu subtil des reflets
du miroir en des temps privilégiés, l'automne et l'hiver, le soir et la nuit.
De la vie ayant déjà tout saisi, Alain-Fournier prête à ses personnages des
propos qui ne sont déjà plus de l'adolescence. C'est alors que chacun d'entre
nous, en ce langage universel, face à ce miroir, se reconnaît aux côtés du
Grand Meaulnes.
S'identifier pour envoyer des commentaires.