- EAN13
- 9782262088545
- Éditeur
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1990
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Singulièrement libre
Entretiens
Pierre Assouline, Raoul Girardet
Perrin (réédition numérique FeniXX)
Livre numérique
Raoul Girardet est certainement le plus discret de nos grands historiens. Ses
interventions publiques sont rares, et sa bibliographie sans commune mesure
avec son aura. Car, de tous les piliers de « Sciences Po », il est sans aucun
doute l’un des professeurs dont l’influence est la plus durable, et
l’empreinte la plus profonde, sur les milliers d’étudiants qui ont suivi son
enseignement. Sa spécialité ? La France en quelque sorte. Mais la France de
Girardet, c’est d’abord celle d’un historien du nationalisme, de la société
militaire et de l’idée coloniale. Trois thèmes qu’il n’a cessé d’approfondir
tout au long de ses quarante années d’enseignement à la Sorbonne, à l’Institut
d’études politiques, à l’École de guerre, à l’ENA, à Polytechnique... Trois
thèmes, autour desquels il ne cesse de tourner dans ces entretiens conduits
par Pierre Assouline, et à l’occasion desquels il a accepté - pour la première
fois - de se pencher sur sa propre histoire : celle d’un ancien jeune militant
d’Action française, pris dans le maelström de l’entre-deux-guerres, puis happé
par l’activité Résistante dans le Paris des années noires. Par deux fois, il
fait l’expérience de la prison : dans les derniers mois de l’Occupation
allemande, et dans les derniers temps de l’Algérie française. Membre actif de
l’OAS, il refuse les lâchetés, mensonges et palinodies artificielles. Face à
cette nouvelle débâcle, il est de ceux qui prônent une nouvelle résistance.
Avec un franc-parler, une ironie discrète, et une élégance de ton dont il est
coutumier, Raoul Girardet se raconte et regarde son siècle. Souvent marginal,
toujours non conformiste, jamais complaisant, singulièrement libre, ennemi des
tabous, cet homme de droite, fier de son état, ne renie rien des valeurs qui
l’ont fait : honneur, fidélité, tradition... Cette subtile autobiographie,
émaillée d’évocations d’amis proches (Jacques Laurent, Philippe Ariès), de
maîtres (Pierre Renouvin), de maîtres à penser (de Maurras à Raymond Aron),
d’étudiants devenus célèbres (Attali, Chevènement, Fabius), de milieux
longtemps fréquentés (l’Université, l’Armée), est aussi une méditation sur une
certaine idée de la France.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
interventions publiques sont rares, et sa bibliographie sans commune mesure
avec son aura. Car, de tous les piliers de « Sciences Po », il est sans aucun
doute l’un des professeurs dont l’influence est la plus durable, et
l’empreinte la plus profonde, sur les milliers d’étudiants qui ont suivi son
enseignement. Sa spécialité ? La France en quelque sorte. Mais la France de
Girardet, c’est d’abord celle d’un historien du nationalisme, de la société
militaire et de l’idée coloniale. Trois thèmes qu’il n’a cessé d’approfondir
tout au long de ses quarante années d’enseignement à la Sorbonne, à l’Institut
d’études politiques, à l’École de guerre, à l’ENA, à Polytechnique... Trois
thèmes, autour desquels il ne cesse de tourner dans ces entretiens conduits
par Pierre Assouline, et à l’occasion desquels il a accepté - pour la première
fois - de se pencher sur sa propre histoire : celle d’un ancien jeune militant
d’Action française, pris dans le maelström de l’entre-deux-guerres, puis happé
par l’activité Résistante dans le Paris des années noires. Par deux fois, il
fait l’expérience de la prison : dans les derniers mois de l’Occupation
allemande, et dans les derniers temps de l’Algérie française. Membre actif de
l’OAS, il refuse les lâchetés, mensonges et palinodies artificielles. Face à
cette nouvelle débâcle, il est de ceux qui prônent une nouvelle résistance.
Avec un franc-parler, une ironie discrète, et une élégance de ton dont il est
coutumier, Raoul Girardet se raconte et regarde son siècle. Souvent marginal,
toujours non conformiste, jamais complaisant, singulièrement libre, ennemi des
tabous, cet homme de droite, fier de son état, ne renie rien des valeurs qui
l’ont fait : honneur, fidélité, tradition... Cette subtile autobiographie,
émaillée d’évocations d’amis proches (Jacques Laurent, Philippe Ariès), de
maîtres (Pierre Renouvin), de maîtres à penser (de Maurras à Raymond Aron),
d’étudiants devenus célèbres (Attali, Chevènement, Fabius), de milieux
longtemps fréquentés (l’Université, l’Armée), est aussi une méditation sur une
certaine idée de la France.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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