- EAN13
- 9782271139061
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 21/10/2021
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Louis de Bonald, philosophe et homme politique (1754-1840)
Flavien Bertran De Balanda
CNRS éditions
Histoire
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
Champion des passés les plus révolus, chef de file de nostalgies indigestes,
voix sépulcrale surgie de temps poussiéreux : les mobilisations posthumes de
Louis de Bonald en inspirateur des droites extrêmes et théoricien des
conservatismes radicaux ont contribué à le figer en penseur qui aurait déploré
sans fin l'ordre de l'Ancien Régime. Un homme déjà en retard sur son temps et
comme à côté de son siècle.
Il y a assurément quelque gageure à sortir l'auteur de la Théorie du pouvoir
politique et religieux (1796), héraut de l'Église dont le nom est resté
attaché à une loi sur l'abolition du divorce (1816), de cette lecture par trop
univoque pour interroger sa paradoxale modernité. C'est ainsi qu'on découvre
un enfant des Lumières – un moment mousquetaire – pleinement engagé dans le
bouillonnement post-révolutionnaire, maire de Millau avant et après 1789 puis
exilé volontaire. Un publiciste inlassable, plus tard reconnu comme un
précurseur de la sociologie, un académicien et un député écouté : une figure
intellectuelle majeure du premier XIXe siècle.
Nourri d'archives et d'inédits, de textes et de discours oubliés, ce portrait
aussi novateur qu'alerte replace les prises de positions de Bonald au contact
des événements. Restituant son regard acéré sur son époque, ses espoirs comme
ses déceptions, il met en lumière le projet philosophique et politique qui l'a
guidé tout au long d'une route accidentée : non pas celui d'une restauration
d'un passé idéalisé, mais celui d'une régénération politique et sociale qui
demeure à venir.
Préface de Gérard Gengembre
voix sépulcrale surgie de temps poussiéreux : les mobilisations posthumes de
Louis de Bonald en inspirateur des droites extrêmes et théoricien des
conservatismes radicaux ont contribué à le figer en penseur qui aurait déploré
sans fin l'ordre de l'Ancien Régime. Un homme déjà en retard sur son temps et
comme à côté de son siècle.
Il y a assurément quelque gageure à sortir l'auteur de la Théorie du pouvoir
politique et religieux (1796), héraut de l'Église dont le nom est resté
attaché à une loi sur l'abolition du divorce (1816), de cette lecture par trop
univoque pour interroger sa paradoxale modernité. C'est ainsi qu'on découvre
un enfant des Lumières – un moment mousquetaire – pleinement engagé dans le
bouillonnement post-révolutionnaire, maire de Millau avant et après 1789 puis
exilé volontaire. Un publiciste inlassable, plus tard reconnu comme un
précurseur de la sociologie, un académicien et un député écouté : une figure
intellectuelle majeure du premier XIXe siècle.
Nourri d'archives et d'inédits, de textes et de discours oubliés, ce portrait
aussi novateur qu'alerte replace les prises de positions de Bonald au contact
des événements. Restituant son regard acéré sur son époque, ses espoirs comme
ses déceptions, il met en lumière le projet philosophique et politique qui l'a
guidé tout au long d'une route accidentée : non pas celui d'une restauration
d'un passé idéalisé, mais celui d'une régénération politique et sociale qui
demeure à venir.
Préface de Gérard Gengembre
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