Qui était le Chevalier de Saint-Georges (1739-1799) ?
EAN13
9782307288701
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Pavillon)
Date de publication
Collection
Qui était ?
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Qui était le Chevalier de Saint-Georges (1739-1799) ?

FeniXX réédition numérique (Pavillon)

Qui était ?

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782307288701
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.99

  • Aide EAN13 : 9782307622031
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    6.99
Dans ce livre, Odet Denys, avocat honoraire et magistrat honoraire, fait
revivre l’histoire de son compatriote Le Chevalier de Saint-Georges, un
Guadeloupéen de couleur qui, emmené à Paris vers 1750, à l’âge de dix ans, par
son père, un grand seigneur propriétaire de plantations, eut un destin plein
de contrastes pittoresques. Homme à la mode et à bonnes fortunes, il prit une
grande part aux plaisirs tourbillonnants de l’Ancien Régime finissant, puis
connut les orages de la Révolution. Célèbre virtuose du violon, compositeur
fort goûté, initiateur du quatuor à cordes, auteur applaudi de « comédies à
ariettes », il excellait en même temps dans tous les exercices du corps,
notamment dans le maniement de l’épée, où, dans l’Europe entière, il n’avait
pas son égal. La Révolution venue, il embrassa les idées nouvelles. Quand la
patrie fut déclarée en danger, il mit sur pied un régiment qui allait devenir
le « 13e Régiment de Chasseurs à cheval ». À la tête de ce régiment, comme
chef de brigade, il combattit les Autrichiens dans les Flandres, sous
Dumouriez, qu’il ne suivit pas dans sa trahison, à la différence du petit-fils
de son protecteur de naguère, le duc d’Orléans. Mis néanmoins en prison sous
la Terreur, il y fut maintenu pendant de nombreux mois, mais échappa à la
guillotine. Avec un originaire de l’île de Saint-Domingue, commissaire de la
République, il se rendit alors dans cette île. Mais elle était en feu, en
proie aux luttes intestines et à la guerre civile. Saint-Georges n’y retrouva
point les souvenirs idylliques de son enfance. Revenu deux ans plus tard à
Paris, il y traîna une vie désenchantée et, dans la dernière année du siècle,
mourut à peu près abandonné.
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