- EAN13
- 9782307305019
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Pierre Jean Oswald)
- Date de publication
- 1972
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Sur le pont des corbeaux
Autrement appelé Ravensbrück
Cécile Cantot
FeniXX réédition numérique (Pierre Jean Oswald)
Livre numérique
Voici donc notre siècle, vu d’un pont hanté par les corbeaux(1)... I - éclairs
= à la lueur de la foudre, le poète scrute notre temps : Camps de déportation
(Ravensbrück), famines (Biafra), guerres civiles (Espagne) ou militaires (Viêt
Nam), pollution (Hiroshima-le-dernier-homme), etc. II - Nuit et brouillard =
conséquences humaines de tout cela ? Partout le désespoir et la mort des
hommes. Le titre de cette deuxième partie est tiré du nom d’un plan
d’extermination hitlérien. III - Aurore = les hommes vont-ils tourner sans fin
dans les tourbillons de la fatalité ? Le poète répond d’abord en fredonnant
des comptines... Car, pour celui qui est allé de l’autre côté de la mort, nos
danses macabres ne sont pas autre chose que des rondes enfantines. Mais que
jaillissent les chants de la révolte ! Prométhée, les frères-loups nous
arrachent à la ronde infernale : ô poésie, espoir et joie ! Voici venir
l’aurore et, devant nous, se dresse encore l’Arbre de Vie. 1 « Le pont des
corbeaux » est une interprétation poétique du nom de Ravensbrück (Die Raben =
les corbeaux ; die Brücke = le pont).
= à la lueur de la foudre, le poète scrute notre temps : Camps de déportation
(Ravensbrück), famines (Biafra), guerres civiles (Espagne) ou militaires (Viêt
Nam), pollution (Hiroshima-le-dernier-homme), etc. II - Nuit et brouillard =
conséquences humaines de tout cela ? Partout le désespoir et la mort des
hommes. Le titre de cette deuxième partie est tiré du nom d’un plan
d’extermination hitlérien. III - Aurore = les hommes vont-ils tourner sans fin
dans les tourbillons de la fatalité ? Le poète répond d’abord en fredonnant
des comptines... Car, pour celui qui est allé de l’autre côté de la mort, nos
danses macabres ne sont pas autre chose que des rondes enfantines. Mais que
jaillissent les chants de la révolte ! Prométhée, les frères-loups nous
arrachent à la ronde infernale : ô poésie, espoir et joie ! Voici venir
l’aurore et, devant nous, se dresse encore l’Arbre de Vie. 1 « Le pont des
corbeaux » est une interprétation poétique du nom de Ravensbrück (Die Raben =
les corbeaux ; die Brücke = le pont).
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