- EAN13
- 9782348038389
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (La découverte)
- Date de publication
- 1978
- Collection
- Algorithme
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'infini aux limites du calcul
Anaximandre, Platon, Galilée
Xavier Renou
FeniXX réédition numérique (La découverte)
Algorithme
Livre numérique
D’Anaximandre à Galilée se déploient les formes multiples de l’illimité et de
l’infini. Histoire où les mathématiques apparaissent comme expérimentation
inter-sectorielle. Où, des pythagoriciens à Euclide, la théorie se libère des
idéologies pratiques. Mais cela n’a pas lieu dans la « pureté » scientifique :
les recherches arithmétiques, qui ouvraient parfois aux considérations
infinitésimales, sont peu à peu insérées dans un bel édifice à dominante
géométrique, pour des raisons à la fois mathématiques et idéologiques. Platon
constitue en doctrine les formes philosophiques de ce renversement.
D’Anaximandre à Platon émerge une notion d’infini qu’Aristote mènera jusqu’à
son terme philosophique. Et la cosmologie d’Anaximandre peut encore alimenter
les débats modernes sur la relativité. Pourtant, seule la naissance de la
physique fera passer l’infini de l’idéologie aux concepts du calcul. Où sont
donc produits les concepts de la physique par différence avec ceux des
mathématiques ? Dans les rapports de la théorie mathématique, des innovations
techniques et de l’instrument conceptuel qu’est l’infini dans cette
production. L’œuvre de Galilée en est l’illustration. Trois études où la
précision des analyses, la richesse des problèmes historiques, scientifiques
et philosophiques qu’elles engagent sont enfin mises par X. Renou au service
d’une recherche d’histoire matérialiste des sciences.
l’infini. Histoire où les mathématiques apparaissent comme expérimentation
inter-sectorielle. Où, des pythagoriciens à Euclide, la théorie se libère des
idéologies pratiques. Mais cela n’a pas lieu dans la « pureté » scientifique :
les recherches arithmétiques, qui ouvraient parfois aux considérations
infinitésimales, sont peu à peu insérées dans un bel édifice à dominante
géométrique, pour des raisons à la fois mathématiques et idéologiques. Platon
constitue en doctrine les formes philosophiques de ce renversement.
D’Anaximandre à Platon émerge une notion d’infini qu’Aristote mènera jusqu’à
son terme philosophique. Et la cosmologie d’Anaximandre peut encore alimenter
les débats modernes sur la relativité. Pourtant, seule la naissance de la
physique fera passer l’infini de l’idéologie aux concepts du calcul. Où sont
donc produits les concepts de la physique par différence avec ceux des
mathématiques ? Dans les rapports de la théorie mathématique, des innovations
techniques et de l’instrument conceptuel qu’est l’infini dans cette
production. L’œuvre de Galilée en est l’illustration. Trois études où la
précision des analyses, la richesse des problèmes historiques, scientifiques
et philosophiques qu’elles engagent sont enfin mises par X. Renou au service
d’une recherche d’histoire matérialiste des sciences.
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