- EAN13
- 9782358722438
- Éditeur
- La fabrique éditions
- Date de publication
- 15/09/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782358722438
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Papier - La Fabrique 13,00
Le capitalisme détruit les existences. Il les détruit même deux fois. D’abord
d’angoisse et de précarité en remettant la survie matérielle des individus aux
mains de deux maîtres fous : le « marché » et l’« emploi ». Ensuite en rendant
la planète inhabitable : surchauffée, asphyxiante, et désormais pandémique. Il
faut regarder ces faits bien en face et s’astreindre maintenant à un exercice
de conséquence. 1/ Le capitalisme met en péril l’espèce humaine. 2/ En 40 ans
de néolibéralisme, l’espace social-démocrate où se négociaient des «
aménagements » dans le capitalisme a été fermé : ne reste plus que
l’alternative de l’aggravation ou du renversement. 3/ Il ne faut pas douter
que la minorité qui en tire avantage soit prête à tout pour se maintenir. 4/
Sortir du capitalisme a un nom : communisme.
Mais sortir du capitalisme demeure un impensable tant que le communisme
demeure un infigurable. Car le communisme ne peut pas être désirable seulement
de ce que le capitalisme devient odieux. Il doit l’être pour lui-même. Or,
pour l’être, il doit se donner à voir, à imaginer : bref se donner des
figures.
La fatalité historique du communisme est de n’avoir jamais eu lieu et pourtant
d’avoir été grevé d’images désastreuses. À la place desquelles il faut mettre
enfin des images de ce qu’il pourrait être lui, réellement.
d’angoisse et de précarité en remettant la survie matérielle des individus aux
mains de deux maîtres fous : le « marché » et l’« emploi ». Ensuite en rendant
la planète inhabitable : surchauffée, asphyxiante, et désormais pandémique. Il
faut regarder ces faits bien en face et s’astreindre maintenant à un exercice
de conséquence. 1/ Le capitalisme met en péril l’espèce humaine. 2/ En 40 ans
de néolibéralisme, l’espace social-démocrate où se négociaient des «
aménagements » dans le capitalisme a été fermé : ne reste plus que
l’alternative de l’aggravation ou du renversement. 3/ Il ne faut pas douter
que la minorité qui en tire avantage soit prête à tout pour se maintenir. 4/
Sortir du capitalisme a un nom : communisme.
Mais sortir du capitalisme demeure un impensable tant que le communisme
demeure un infigurable. Car le communisme ne peut pas être désirable seulement
de ce que le capitalisme devient odieux. Il doit l’être pour lui-même. Or,
pour l’être, il doit se donner à voir, à imaginer : bref se donner des
figures.
La fatalité historique du communisme est de n’avoir jamais eu lieu et pourtant
d’avoir été grevé d’images désastreuses. À la place desquelles il faut mettre
enfin des images de ce qu’il pourrait être lui, réellement.
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