Les Fous, les bien portants, les morts et les autres : Crise conjoncturelle ou crise structurelle ?
EAN13
9782402030687
Éditeur
FeniXX réédition numérique (GRAP)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les Fous, les bien portants, les morts et les autres : Crise conjoncturelle ou crise structurelle ?

FeniXX réédition numérique (GRAP)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402030687
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.99

  • Aide EAN13 : 9782402364010
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    6.99
Crise conjoncturelle ou crise structurelle ? Le panorama des
dysfonctionnements de notre société dressé par François Blondot ne laisse
guère de doute sur la réponse : les perversions de notre mode d’organisation
sont trop nombreuses pour qu’une véritable relance de l’économie se mette en
place. Nous nous enfonçons allégrement dans un marasme dont aucune des mesures
politiques et économiques actuellement envisagées, tant par la gauche que par
la droite, ne sauraient nous tirer. Ceux qui détiennent le pouvoir, tout comme
ceux qui y aspirent, ne font que rabâcher les mêmes contre-vérités
économiques. Homme d’études et de terrain, François Blondot jette sur la
situation économique actuelle de la France, le regard pragmatique du chef
d’entreprise qui sait qu’il convient de tirer la leçon des faits. Il démonte
les théories en vogue : monétarisme, délocalisation des industries, partage du
travail, culte inconscient de l’Allemagne, il décortique l’engrenage de
destruction de l’économie dans lequel notre pays se complaît et dont le
chômage ne constitue que la résultante. Le constat de François Blondot est
amer et même grinçant, comme celui de l’amoureux déçu de voir détruire tant
d’espoirs et, ce constat prend l’allure d’une métaphore : les fous sont à la
barre, les morts économiques que sont les chômeurs pèsent dans les soutes, et,
malgré toute l’énergie des bien portants travailleurs, le navire France fait
eau de toutes parts. Les solutions ? Elles existent, et l’auteur les esquisse,
mais cela suppose des remises en cause douloureuses et le propre d’un fou n
’est-il pas précisément de nier la force des faits ?
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