Enfin... la nuit devint lumière : l'arrivée de l'électricité dans le Finistère
EAN13
9782402458733
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Nature et Bretagne)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Enfin... la nuit devint lumière : l'arrivée de l'électricité dans le Finistère

FeniXX réédition numérique (Nature et Bretagne)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402125406
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.49

  • Aide EAN13 : 9782402458733
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.49
L’arrivée de l’électricité dans le département est une longue épopée qui
couvre plus d’un demi-siècle. C’est la ville de Châteaulin qui, utilisant la
chute d’eau de l’écluse à Coatigrach, sera la première cité finistérienne (la
troisième en France)., à s’éclairer aux ampoules électriques, dès 1887. Au XIX
siècle, c’est l’éclairage au gaz qui prévaut dans les grandes agglomérations.
Dès 1920. apparaissent les syndicats d’électrification dont les objectifs sont
encore modestes : éclairer les artères principales, les bâtiments publics et
quelques villages privilégiés proches de l’agglomération. Les unités
industrielles exigent également l’éclairage et la force électriques. Au
lendemain de la seconde guerre mondiale, en 1946, EDF prend le relais des
initiatives privées. Un plan national d’électrification des campagnes,
condition de leur modernisation, est mis en œuvre. C’est l’ultime étape d’une
aventure qui s’achèvera en Finistère en 1960. Ce livre « Enfin... la nuit
devint lumière » n’est pas un livre d’histoire proprement dit, mais un récit,
un ouvrage de mémoire sociale rédigé par les témoins de l’événement. Il se lit
comme un roman inscrit dans un temps très proche que les jeunes générations
n’ont pas connu. C’est le passage de la pénombre à la lumière qui est évoqué
ici avec l’abandon des bougies, des lampes à pétrole, des lampes-tempêtes et à
acétylène. C’est aussi le récit des ingénieuses inventions qui ont précédé
l’arrivée de l’électricité industrielle. Articulant les faits de mémoire, les
anciens bâtissent une fresque ethnologique d’où se détachent le réveil des
clans, les palabres vigoureuses au sein des conseils municipaux, les brouilles
entre voisins soudés auparavant, les tensions familiales, la crainte
irraisonnée des femmes qui pensent que la lumière fera peur aux vaches.
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