- EAN13
- 9782492861017
- Éditeur
- Publications de l’École Pratique des Hautes Études
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- Les conférences de l’EPHE
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Perceptions ottomanes du surnaturel
Aspects de l’histoire intellectuelle d’une culture islamique à l’époque moderne
Marinos Sariyannis
Publications de l’École Pratique des Hautes Études
Les conférences de l’EPHE
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782492861017
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6.99
Marinos Sariyannis explore dans ce petit livre les perceptions qu’avaient les
différents groupes d’Ottomans du surnaturel, c’est-à-dire des phénomènes
qu’une culture donnée regarde comme échappant aux lois naturelles et comme
étant difficiles ou même impossibles à expliquer par la pensée humaine. Il
étudie les attitudes à l’égard de ces phénomènes, en tenant compte de
l’existence de diverses « cultures » ottomanes : culture populaire, culture
soufie favorisant une vision magique du monde, mais aussi culture des oulémas
et culture des classes urbaines artisanales et commerçantes, qui préféraient
une vision du monde plus rationalisée. L’auteur examine les géographies
merveilleuses, les événements et les phénomènes extraordinaires décrits par
les sources ottomanes, les miracles des prophètes et des saints, le monde des
rêves et des anges, les apparitions des âmes des morts, des esprits et des
djinns ; il étudie la magie, la divination et les sciences occultes ottomanes,
leur place dans la classification du savoir, les attitudes envers les
pratiques magiques et divinatoires ; enfin, il tente de repérer les routes
possibles d’un certain « désenchantement », d’un recul (même partiel) des
croyances et des interprétations surnaturelles en faveur d’une vision du monde
plus matérialiste.
différents groupes d’Ottomans du surnaturel, c’est-à-dire des phénomènes
qu’une culture donnée regarde comme échappant aux lois naturelles et comme
étant difficiles ou même impossibles à expliquer par la pensée humaine. Il
étudie les attitudes à l’égard de ces phénomènes, en tenant compte de
l’existence de diverses « cultures » ottomanes : culture populaire, culture
soufie favorisant une vision magique du monde, mais aussi culture des oulémas
et culture des classes urbaines artisanales et commerçantes, qui préféraient
une vision du monde plus rationalisée. L’auteur examine les géographies
merveilleuses, les événements et les phénomènes extraordinaires décrits par
les sources ottomanes, les miracles des prophètes et des saints, le monde des
rêves et des anges, les apparitions des âmes des morts, des esprits et des
djinns ; il étudie la magie, la divination et les sciences occultes ottomanes,
leur place dans la classification du savoir, les attitudes envers les
pratiques magiques et divinatoires ; enfin, il tente de repérer les routes
possibles d’un certain « désenchantement », d’un recul (même partiel) des
croyances et des interprétations surnaturelles en faveur d’une vision du monde
plus matérialiste.
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