- EAN13
- 9782600309738
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Histoire des Idées et Critique Littéraire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Littérature contemporaine et "histoires" de l'art : récits d'une réévaluation
Nella Arambasin
Droz
Histoire des Idées et Critique Littéraire
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-
Aide EAN13 : 9782600309738
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"Littérature contemporaine et "histoires" de l’art" montre en quoi l’intérêt
porté par les écrivains occidentaux aux arts plastiques s’est profondément
renouvelé depuis la dernière décennie du XXe siècle. Au lieu d’avoir pour
horizon les pratiques artistiques contemporaines, les œuvres de fiction se
ressourcent désormais dans le passé de la peinture, parfois au plus lointain
du patrimoine européen. Cette reconnaissance conditionne l’émergence et
l’essor d’un nouveau paysage littéraire, qui relance la question de la
transmission du savoir artistique et de l’identité culturelle. Lorsque
l’expérience actuelle de la peinture ancienne confère une valeur éthique à la
mémoire, une dimension existentielle à l’esthétique, sollicitant l’imaginaire
pour devenir résolument anachronique, le parcours critique ainsi ouvert dans
la discipline historique de l’art permet d’en proposer une autre approche,
voire d’autres généalogies. Pratique littérale d’une esthétique de la
réception, elle prête l’oreille au public anonyme de tous temps comme de tous
lieux, féminin souvent. De l’enseignement universitaire à la manière d’écrire
les vies d’artistes ou d’exposer la peinture, c’est l’univocité du récit
historique de l’art (fondant à la fois les jugements de goût, les institutions
culturelles et les modes de connaissance) que les écrivains réévaluent
aujourd’hui. Romans policiers, regards viatiques et fictions iconographiques
élaborent une esthétique anthropologique de la culture occidentale pour tenter
d’en restituer la voix et les gestes perdus, mais également le potentiel
méconnu. Aux flux envahissant d’images aussi rapidement consommées
qu’oubliées, ces récits contemporains opposent une résistance en recomposant –
à travers peintres et peintures d’autrefois – la langue de leurs attentes.
porté par les écrivains occidentaux aux arts plastiques s’est profondément
renouvelé depuis la dernière décennie du XXe siècle. Au lieu d’avoir pour
horizon les pratiques artistiques contemporaines, les œuvres de fiction se
ressourcent désormais dans le passé de la peinture, parfois au plus lointain
du patrimoine européen. Cette reconnaissance conditionne l’émergence et
l’essor d’un nouveau paysage littéraire, qui relance la question de la
transmission du savoir artistique et de l’identité culturelle. Lorsque
l’expérience actuelle de la peinture ancienne confère une valeur éthique à la
mémoire, une dimension existentielle à l’esthétique, sollicitant l’imaginaire
pour devenir résolument anachronique, le parcours critique ainsi ouvert dans
la discipline historique de l’art permet d’en proposer une autre approche,
voire d’autres généalogies. Pratique littérale d’une esthétique de la
réception, elle prête l’oreille au public anonyme de tous temps comme de tous
lieux, féminin souvent. De l’enseignement universitaire à la manière d’écrire
les vies d’artistes ou d’exposer la peinture, c’est l’univocité du récit
historique de l’art (fondant à la fois les jugements de goût, les institutions
culturelles et les modes de connaissance) que les écrivains réévaluent
aujourd’hui. Romans policiers, regards viatiques et fictions iconographiques
élaborent une esthétique anthropologique de la culture occidentale pour tenter
d’en restituer la voix et les gestes perdus, mais également le potentiel
méconnu. Aux flux envahissant d’images aussi rapidement consommées
qu’oubliées, ces récits contemporains opposent une résistance en recomposant –
à travers peintres et peintures d’autrefois – la langue de leurs attentes.
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