- EAN13
- 9782705001292
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
- Date de publication
- 1968
- Collection
- La vague
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Christs inutiles
Suivi de Les soleils morts
Aliocha
FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
La vague
Livre numérique
Que va-t-il advenir à Maurel mal à l’aise dans la vie qui, ayant tout raté,
vivote, boit, se drogue, accepte de vagues expédients ? Homme absurde,
ballotté dans l’absurdité de la vie, son odyssée tragique à la recherche de ce
qu’il appelle « le monde le meilleur », ne va-t-elle pas le conduire au pire :
mutilation, cécité, mort ? Dans Les Christs inutiles, Aliocha exprime avec
force la poésie de la misère et de l’horreur, les aspects sordides et
émouvants de la dégradation humaine qui, sous un pinceau de répétitions n’en
est que plus tragique. Il sait demeurer à l’extérieur de son récit, tout en
mettant son personnage à distance, en utilisant et en raffinant des procédés
nouveaux, c’est-à-dire par exemple, en faisant intervenir dans la même phrase
le il, le tu et le nous, ce qui donne à ce qu’éprouve Maurel un caractère à la
fois singulier et général. A travers ce voyage vers la déchéance que soutient
sourdement un espoir métaphysique, le personnage passe à travers diverses
expériences qui pour être décrites de manière allusive n’en sont pas moins
frappantes. Sans cesse, nous nous sentons concernés et retenus par la lente
montée de la tragédie. Un roman bouleversant. Les soleils morts Cette histoire
atroce, riche en arrière-plans et en prolongements sollicite sans cesse
l’intérêt du lecteur. C’est le récit de l’amour merveilleux d’un jeune homme
pour un jeune garçon, d’un homme qui se grandit spirituellement en tombant
lentement dans une cruelle déchéance. Il y a dans cette déchéance progressive
de Nathanaël, victime consentante de Jonathan quelque chose qui rappelle The
Servant, le film de Losey, mais le vrai sujet de ce roman, c’est de la part de
Nathanaël un besoin éperdu de tendresse qu’il désire répandre autour de lui
comme un moyen de sauver les derniers des hommes.
vivote, boit, se drogue, accepte de vagues expédients ? Homme absurde,
ballotté dans l’absurdité de la vie, son odyssée tragique à la recherche de ce
qu’il appelle « le monde le meilleur », ne va-t-elle pas le conduire au pire :
mutilation, cécité, mort ? Dans Les Christs inutiles, Aliocha exprime avec
force la poésie de la misère et de l’horreur, les aspects sordides et
émouvants de la dégradation humaine qui, sous un pinceau de répétitions n’en
est que plus tragique. Il sait demeurer à l’extérieur de son récit, tout en
mettant son personnage à distance, en utilisant et en raffinant des procédés
nouveaux, c’est-à-dire par exemple, en faisant intervenir dans la même phrase
le il, le tu et le nous, ce qui donne à ce qu’éprouve Maurel un caractère à la
fois singulier et général. A travers ce voyage vers la déchéance que soutient
sourdement un espoir métaphysique, le personnage passe à travers diverses
expériences qui pour être décrites de manière allusive n’en sont pas moins
frappantes. Sans cesse, nous nous sentons concernés et retenus par la lente
montée de la tragédie. Un roman bouleversant. Les soleils morts Cette histoire
atroce, riche en arrière-plans et en prolongements sollicite sans cesse
l’intérêt du lecteur. C’est le récit de l’amour merveilleux d’un jeune homme
pour un jeune garçon, d’un homme qui se grandit spirituellement en tombant
lentement dans une cruelle déchéance. Il y a dans cette déchéance progressive
de Nathanaël, victime consentante de Jonathan quelque chose qui rappelle The
Servant, le film de Losey, mais le vrai sujet de ce roman, c’est de la part de
Nathanaël un besoin éperdu de tendresse qu’il désire répandre autour de lui
comme un moyen de sauver les derniers des hommes.
S'identifier pour envoyer des commentaires.