Globalisation, le pire est à venir
EAN13
9782707159212
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
Cahiers libres
Langue
français
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Globalisation, le pire est à venir

La Découverte

Cahiers libres

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782707159212
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" Si vous pensez que Joseph Stiglitz est un féroce critique de la
mondialisation, lisez donc le nouveau livre d'Artus et Virard. Dans un style
très Cassandre (dont on rappellera que le problème venait du fait que ses
prédictions - justes - n'étaient pas écoutées), les deux auteurs décrivent la
globalisation comme une machine inégalitaire qui emballe la consommation des
ressources rares. Elle dégrade la planète, inonde le monde de liquidités,
nourrit un casino financier producteur de risques et écartèle l'Europe qu'elle
menace de dislocation. Chapitre après chapitre, le constat revient: ces
processus sont à l'oeuvre, s'accroissent et réclament, pour être maîtrisés,
une coordination internationale des politiques publiques, sur laquelle on ne
peut compter. De ce décalage entre une mondialisation étatique restée à l'âge
de pierre et une mondialisation économique sans frein pourraient sortir les
pires scénarios d'affrontement. Le livre reste court en propositions
politiques pour remédier à la situation. Mais il appelle urgemment à se saisir
du sujet. "
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

" En 2007, la crise du subprime a mis en lumière la fragilité du système
financier international: des milliers de milliards se sont évaporés en
quelques jours. Cette crise, manifestation d'un monde où l'argent coule à
flot, n'est sans doute que le premier signal annonciateur de plus grands
bouleversements. Patrick Artus et Marie-Paule Virard expliquent dans leur
essai que le pire est à venir. Leur diagnostic lucide et sombre est aussi un
avertissement aux responsables politiques et économiques: des mesures
radicales sont nécessaires pour enrayer la course folle de la globalisation,
cette machine à prendre du revenu aux uns pour le redistribuer aux autres. "
LE FIGARO

" Voici un essai bien documenté et bien écrit qui se lit comme un thriller.
Sauf que la réalité dépasse la fiction: inégalités croissantes,gaspillage des
ressources, spéculation financière, explosion du prix des denrées alimentaires
et du pétrole, retour de l'inflation ! Les deux auteurs, Patrick Artus et
Marie-Paule Virard, mettent à u les soubresauts inquiétants de la machine
infernale, sans vrai pilote, qu'est devenu la mondialisation. Une période très
instable faite de désordres, en rupture totale avec les 50 dernières années de
prospérité, risque de s'installer, pronostiquent-ils. Il semble loin le temps
où les chantres de la mondialisation nous promettaient un monde meilleur. "
COURRIER CADRES

" Depuis la chute du mur, la globalisation a déchaîné des forces d'autant plus
indomptables qu'elles ne sont pas régulées de manière coopératives et qu'elles
sont devenues le champ clos de tous les égoïsmes. En 2007, la crise des
"subprimes" a mis en lumière l'extrême fragilité du système financier
international: des illiers de milliards de dollars se sont évaporés en
quelques jours. Cette crise, manifestation de la folie d'un monde où l'argent
couleà flots, n'est sans doute que le premier signe annonciateur de plus
grands bouleversements. Dans tous les domaines. "
LE JOURNAL DE GIEN - LE BIEN PUBLIC

" Les altermondialistes n'ont plus le monopole de la critique de la
mondialisation. Auparavant partisans d'une accélération des échanges, les
économistes les plus orthodoxes voient aujourd'hui la montée des périls; dans
un petit livre au style sans fioritures, Patrick Artus et Marie-Paule Virard
analysent les ressorts de la globalisation, et ses multiples dangers: elle
mine, le tissu social, attise les tentations protectionnistes, épuise les
ressources rares tout en réchauffant la planète, fabrique du risque financier,
et menace de faire exploser l'Europe. Faut-il revenir en arrière ? Ce n'est
pas le propos des auteurs qui mettent notamment en exergue le milliard de
personnes sorties de la pauvreté grâce à la mondialisation. En revanche, ils
dénoncent l'absence dramatique d'action collective des gouvernements, centrés
sur des préoccupations étroitement nationales, alors que les problèmes ne sont
plus que mondiaux. "
CHALLENGE

" Globalisation, un scénario catastrophe. "La globalisation est une formidable
machine inégalitaire." Tel est le constat sans appel du dernier ouvrage de
l'économiste Patrick Artus et de la journaliste Marie-Paule Virard, qui fut
longtemps rédactrice en chef d'Enjeux-Les Échos. Ici, pas de discours anti-
capitaliste, mais un "cri d'alarme" contre une globalisation faite
"d'instabilité, de désordres et de craintes de toutes sortes" parce que
"livrée à elle-même". [...] Sans jamais tomber dans le jargon économique et
avec pédagogie, les auteurs dressent un bilan en cinq points aussi lucide que
sombre: "inégalités croissantes, gaspillage des ressources, spéculation
financière, course absurde aux profits et implosion de l'Europe". L'angélisme
n'est pas leur fort ! Patrick Artus et Marie-Paule Virard n'envisagent qu'une
porte de sortie: la mise en place, d'urgence, d'une nouvelle coopération
internationale. "
SYNDICALISME HEBDO

" Après Le capitalisme est en train de s'autodétruire (2005) et Comment nous
avons ruiné nos enfants (2006), Patrick Artus (économiste) et Marie-Paule
Virard (journaliste) tirent de nouveau la sonnette d'alarme. La mondialisation
que d'aucuns qualifiaient d'"heureuse", vire au cauchemar. Chiffres et faits
d'actualité à l'appui, ils montrent comment elle se transforme tout à la fois
en "machine" à produire des inégalités entre pays et au sein des pays (du Sud
comme du Nord), en "chaudron" qui consume les ressources rares, en "casino" où
tous les risques sont permis, en "moteur à implosion" pour le système
monétaire international, en "centrifugeuse" qui menace l'Union européenne
d'éclatement... "
ALTERNATIVES INTERNATIONALES

" Il y eut une mondialisation heureuse. Devenue globalisation, elle nous
promet une chaîne infinie de souffrances économiques et morales. C'est cette
chaîne dont l'économiste Patrick Artus et la journaliste Marie-Paule Virard
détaillent les maillons. D'où un livre-Cassandre déduisant de la situation
actuelle une généralisation systématique des désastres. Terrible lucidité. "
LE QUOTIDIEN DU MEDECIN
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