- EAN13
- 9782874494055
- Éditeur
- Les Impressions nouvelles
- Date de publication
- 31/03/2016
- Collection
- Réflexions faites
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'Etoile jaune et le manteau rouge
Une étude de La Liste de Schindler
Nicolas LIVECCHI
Les Impressions nouvelles
Réflexions faites
Autre version disponible
Le Fils de Saul de László Nemes est venu récemment ranimer la question de la
représentation cinématographique du génocide juif. C’est ainsi que le film de
Steven Spielberg, La Liste de Schindler, s’est de nouveau retrouvé au cœur de
tous les débats. Le constat est accablant : plus de vingt ans après sa sortie,
celui-ci pâtit toujours de la polémique qu’il a provoquée et se trouve
aujourd’hui réduit à quelques lieux communs qui semblent empêcher toute
réévaluation critique.Or La Liste de Schindler est une œuvre complexe,
foisonnante, hybride - parfois malhabile, toujours passionnante. Elle est
surtout une déclaration de foi en faveur d’une certaine forme de cinéma : un
cinéma fictionnel, narratif, figuratif, en un mot classique. Forme largement
dominante certes, mais dont Spielberg prouve avec ce film l’incroyable
richesse sémantique – pour peu que l’on sache lire et déchiffrer ce qui nous
est donné à voir.« J’aime beaucoup Steven Spielberg et ses films mais, quand
il a réalisé La Liste de Schindler, il n’a pas suffisamment réfléchi à ce
qu’étaient le cinéma et la Shoah, et comment les combiner », aurait déclaré le
réalisateur de Shoah, Claude Lanzmann.Ce livre souhaiterait précisément
démontrer le contraire.Docteur en Cinéma, Nicolas Livecchi a consacré
l’essentiel de ses recherches à l’œuvre de Steven Spielberg et son influence
sur le cinéma contemporain. Il est l’auteur de l’ouvrage de référence L’Enfant
acteur (De François Truffaut à Steven Spielberg et Jacques Doillon) publié en
2012 aux Impressions Nouvelles.
représentation cinématographique du génocide juif. C’est ainsi que le film de
Steven Spielberg, La Liste de Schindler, s’est de nouveau retrouvé au cœur de
tous les débats. Le constat est accablant : plus de vingt ans après sa sortie,
celui-ci pâtit toujours de la polémique qu’il a provoquée et se trouve
aujourd’hui réduit à quelques lieux communs qui semblent empêcher toute
réévaluation critique.Or La Liste de Schindler est une œuvre complexe,
foisonnante, hybride - parfois malhabile, toujours passionnante. Elle est
surtout une déclaration de foi en faveur d’une certaine forme de cinéma : un
cinéma fictionnel, narratif, figuratif, en un mot classique. Forme largement
dominante certes, mais dont Spielberg prouve avec ce film l’incroyable
richesse sémantique – pour peu que l’on sache lire et déchiffrer ce qui nous
est donné à voir.« J’aime beaucoup Steven Spielberg et ses films mais, quand
il a réalisé La Liste de Schindler, il n’a pas suffisamment réfléchi à ce
qu’étaient le cinéma et la Shoah, et comment les combiner », aurait déclaré le
réalisateur de Shoah, Claude Lanzmann.Ce livre souhaiterait précisément
démontrer le contraire.Docteur en Cinéma, Nicolas Livecchi a consacré
l’essentiel de ses recherches à l’œuvre de Steven Spielberg et son influence
sur le cinéma contemporain. Il est l’auteur de l’ouvrage de référence L’Enfant
acteur (De François Truffaut à Steven Spielberg et Jacques Doillon) publié en
2012 aux Impressions Nouvelles.
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