Être superficiel, c'est aussi être profond

« Je ne t’aurais jamais cru si superficiel !» dit un jour à l’auteur Marcel
Maltais, en souriant, une amie. Étonné, il décida aussitôt de se pencher sur
ce problème. Sept ans plus tard, voici sa réponse... Une réponse qui consiste
en un livre de 256 pages qui en étonnera plus d’un! À travers des chapitres
courts et souvent percutants, l’auteur défie les préjugés courants sur la
superficialité et montre comment, loin de s’opposer à la profondeur, la
superficialité forme avec elle un couple inséparable. D’une part, la
superficialité lourde prend sa source dans la peur de soi et des autres et se
manifeste par des comportements plus ou moins mensongers et douloureux:
paraître au lieu d’être, jouer des rôles obligés, porter des masques...
D’autre part, la superficialité légère et créatrice prend sa source dans la
recherche des plaisirs et se manifeste par la joie de vivre avec les autres et
le désir de faire de petites ou de grandes créations. Elle constitue un
hommage à la beauté sous toutes ses formes : l’art, la création, la mode, la
séduction, les masques ludiques, le maquillage, l’humour... Premier livre à
traiter en profondeur… de la superficialité, il intéressera toute personne
désireuse de réfléchir sur les valeurs actuelles. Sans prétendre répondre à
des questions aussi fondamentales que personnelles, il se propose,
modestement, par l’étude d’un phénomène vieux comme le monde mais qui prend de
plus en plus d’ampleur, de projeter un éclairage tamisé de nuances sur nos
nouvelles façons d’appréhender le monde. Le grand poète Paul Valéry lui-même n
’écrivait-il pas : «La peau est ce qu’il y a de plus profond en nous.»?