- EAN13
- 9782897594107
- Éditeur
- Atelier 10
- Date de publication
- 10/09/2018
- Collection
- Nouveau Projet
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Sacré-Cœur-Deslandes, Saint-Jean-de-Brébeuf, Saint-Nil, Saint-Paulin-
Dalibaire, Saint-Thomas-de-Cherbourg, Saint-Octave-de-l’Avenir: plusieurs de
ces villages fondés dans la foulée de la crise de 1929 sont en péril.
L’industrie forestière est en déclin après des décennies d’exploitation, et
l’agriculture, la pêche et les mines, qui emploient la majorité des habitants
de l’Est du Québec, n’ont pas été modernisées. La région est sous
industrialisée et la pauvreté y gagne du terrain: «J’ai vu des familles faire
cuire des épluches de patates pour nourrir les enfants», soutient Hillaire
Minville, colon et trappeur immortalisé dans le film Chez nous, c’est chez
nous. Devant des taux de chômage frôlant les 30%, l’exode de la jeunesse et
l’érosion démographique de ces communautés (dont la plupart comptent moins de
2 000 résidents), le Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ) annonce la
relocalisation des villageois. L’organisme, financé conjointement par Québec
et Ottawa, estime que ces municipalités rurales engendrent trop de couts pour
peu de bénéfices. Il faut rationaliser la mise en valeur du territoire.
Dalibaire, Saint-Thomas-de-Cherbourg, Saint-Octave-de-l’Avenir: plusieurs de
ces villages fondés dans la foulée de la crise de 1929 sont en péril.
L’industrie forestière est en déclin après des décennies d’exploitation, et
l’agriculture, la pêche et les mines, qui emploient la majorité des habitants
de l’Est du Québec, n’ont pas été modernisées. La région est sous
industrialisée et la pauvreté y gagne du terrain: «J’ai vu des familles faire
cuire des épluches de patates pour nourrir les enfants», soutient Hillaire
Minville, colon et trappeur immortalisé dans le film Chez nous, c’est chez
nous. Devant des taux de chômage frôlant les 30%, l’exode de la jeunesse et
l’érosion démographique de ces communautés (dont la plupart comptent moins de
2 000 résidents), le Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ) annonce la
relocalisation des villageois. L’organisme, financé conjointement par Québec
et Ottawa, estime que ces municipalités rurales engendrent trop de couts pour
peu de bénéfices. Il faut rationaliser la mise en valeur du territoire.
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