- EAN13
- 9791036904578
- Éditeur
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1983
- Collection
- Science ouverte
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les savoirs ventriloques
Ou Comment la culture parle à travers la science
Pierre Thuillier
Seuil (réédition numérique FeniXX)
Science ouverte
Livre numérique
Dans les sociétés dites avancées, il est courant qu’on vante l’“objectivité”
et la “neutralité” de la science. A croire qu’elle est tombée du Ciel ! Il y
aurait d’un côté les activités religieuses, philosophiques et artistiques,
toujours tributaires de l’histoire des hommes et donc toujours opaques ; et de
l’autre, des savoirs scientifiques transparents, fondés sur une Méthode
parfaitement rationnelle. Certes, ces savoirs sont fort utiles aux industriels
et aux militaires. Et ils constituent des références privilégiées pour tous
les experts et technocrates qui se multiplient autour de nous. Mais on nous
dit qu’il faudrait voir là un simple hasard : la science pure, hélas, étant
fréquemment “utilisée” de façon impure... Est-ce si simple ? Pierre Thuillier
nous invite à comprendre que la science, loin d’être étrangère à la culture
ambiante, y est profondément enracinée. Car la science est construite par des
hommes : elle s’appuie sur divers présupposés philosophiques et recourt aux
formes les plus variées de l’imagination. En outre, souvent, les intérêts
cognitifs interfèrent avec des intérêts éminemment terrestres. Pour le
montrer, Pierre Thuillier analyse des cas significatifs — qui nous mènent des
alchimistes, de Newton et de Marat au Colloque de Cordoue, et qui concernent
aussi bien le statut des mathématiques que le sexisme de l’institution
scientifique...
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
et la “neutralité” de la science. A croire qu’elle est tombée du Ciel ! Il y
aurait d’un côté les activités religieuses, philosophiques et artistiques,
toujours tributaires de l’histoire des hommes et donc toujours opaques ; et de
l’autre, des savoirs scientifiques transparents, fondés sur une Méthode
parfaitement rationnelle. Certes, ces savoirs sont fort utiles aux industriels
et aux militaires. Et ils constituent des références privilégiées pour tous
les experts et technocrates qui se multiplient autour de nous. Mais on nous
dit qu’il faudrait voir là un simple hasard : la science pure, hélas, étant
fréquemment “utilisée” de façon impure... Est-ce si simple ? Pierre Thuillier
nous invite à comprendre que la science, loin d’être étrangère à la culture
ambiante, y est profondément enracinée. Car la science est construite par des
hommes : elle s’appuie sur divers présupposés philosophiques et recourt aux
formes les plus variées de l’imagination. En outre, souvent, les intérêts
cognitifs interfèrent avec des intérêts éminemment terrestres. Pour le
montrer, Pierre Thuillier analyse des cas significatifs — qui nous mènent des
alchimistes, de Newton et de Marat au Colloque de Cordoue, et qui concernent
aussi bien le statut des mathématiques que le sexisme de l’institution
scientifique...
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
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