La centrale indémontable

Depuis sa construction en 1962, jusqu’à son démantèlement commencé en 1985, en passant par ses nombreux arrêts, la centrale de Brennilis n’aura fourni de l’électricité que pendant une douzaine d’années alors qu’elle a entraîné des dépenses pendant une cinquantaine d’années. Elle est le symbole et l’illustration parfaite du gaspillage provoqué par l’obstination à maintenir le tout nucléaire en France :
- La prolongation de la vie de ses réacteurs, les travaux de renforcement de ses installations ont fait partie des astuces trouvées par EDF pour éviter le coût d’un démantèlement. Mais l’entretien d’un matériel vieillissant revient d’autant plus cher, aux dépens des usagers.
- Le coût retraitement et du stockage des déchets est exorbitant (cuve et réacteur par exemple).
- Quant au coût humain, quel sort pour ceux que l’on appelle les « nomades du nucléaire »
- Quel serait le coût économique, industriel, social, humain et politique d’un accident ?
- Quelle alternative au nucléaire pour l’énergie ? La France a pris 20 ans de retard dans le domaine de la recherche des énergies renouvelables.