Un grand Lehane
Dans l’Amérique de la prohibition, Joe ( fils d’un capitaine de police) est une petite frappe au cœur tendre. Quelques années de prison font de lui un hors-la-loi puis un gangster redouté et brillant en affaires. Pas de temps mort dans Ils vivent la nuit, mais
la réalité toujours plus violente des gangs, des territoires perdus et du racisme…
Cette fresque désespérée , noire et très cinématographique est époustouflante.
Polar, roman noir ? Peu importe, c’est un grand Lehane.
Un texte remarquable et féroce !
Que dire de Karoo ? Que c’est vraiment drôle ? Oui, indéniablement ! Mais le narrateur qui se trouve être le héros pathétique, alcoolique et jamais ivre de ce roman ; un handicapé des sentiments cynique et très lâche, n’est jamais loin de la crise, du drame et finalement de la tragédie absolue.
Un grand roman sur l’Amérique des années 90 et sur le sens de la vie, dérisoire évidemment.
Un texte remarquable et féroce !
Un polar qui mérite le détour
Un premier roman original et complexe qui aborde le thème des fondamentalismes et du communautarisme. Ahmed, grand dépressif devant l’Eternel, se retrouve mêlé à un crime… Bourré d’allusions littéraires musicales et cinématographiques, ce polar mérite vraiment le détour.
Les lois de la frontière
De Javier Cercas
Traduit par Aleksandar Grujičić, Élisabeth Beyer
Actes Sud
Subtil et passionnant
"Les lois de la frontière" raconte la rencontre de l’ado Caňas avec Zarco, petite frappe des quartiers populaires. Caňas, le temps des vacances devenu le binoclard dans la bande de Zarco et amoureux de Tere, vit un été exaltant et terrible. Vingt ans plus tard, Caňas, avocat brillant retrouve Zarco et Tere pour le meilleur et pour le pire. A travers une série d’entretiens, un journaliste enquête sur le mythe Zarco et chacun livre sa vérité, sa vision des événements, ses renoncements et ses failles. Ce roman est subtil, passionnant et totalement désenchanté.
Drôle d’ambiance à Sigmaringen !
Le château est réquisitionné pour « accueillir » le gouvernement de Vichy en exil. Julius, majordome discret et omniprésent, raconte ce huis-clos ubuesque, véritable jeu de dupe. Pétain et Laval ne se parlent plus, et Brignon dirige (quoi, nul ne le sait vraiment). Rien n’échappe à Julius, surtout pas la mesquinerie, la trahison, et la lâcheté de cette improbable et sinistre société en déroute.