Des lendemains qui chantent

Alexia Stresi

Flammarion

  • Conseillé par
    10 novembre 2023

    opéras

    Un titre qui peut paraître feel-good, sans le prêt de ma maman, je n’aurai jamais ouvert ce roman.

    J’ai aimé suivre la vie d’Elio Leone, depuis sa naissance jusqu’à son décès ; sa vie d’enfant sicilien abandonné qui a pour lui une voix magnifique qu’il va travailler ; sa fuite à Paris ; ses plus grands rôles…

    J’ai aimé qu’enfant, il cache des cailloux dans ses poches et qu’il les appelle ses copains.

    J’ai aimé sa rencontre avec Mademoiselle qui lui apprend les histoires des opéras et à trouver en lui sa façon de chanter.

    J’ai eu un peu de mal avec le style presque parlé de l’auteure : Oui, si. Non. Mais ce style donne un rythme entrainant au récit, rythme que j’ai apprécié.

    J’ai aimé les suspens : Elio reviendra-t-il de captivité ? que va-t-il se passer en Ayiti ?

    J’ai beaucoup aimé la façon dont l’autrice décrivait la dépression d’Elio, sa rencontre avec Clairvius (au nom prédestiné).

    J’ai aimé le mot derespecter inventé par Elio qui décrit bien certaines attitudes. Mais je n’ai pas compris cette histoire de farine.

    Et puis surtout, j’ai aimé que ce roman me parle de Verdi : ses opéras bien sûr, mais aussi son côté politique, et sa dernière œuvre qui m’a émue.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la maquette de la Scala que Mademoiselle expose dans son salon où elle fait répéter Elio.