- EAN13
- 9782753531000
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 11/09/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Histoire de la pêche langoustière
Les « Mauritaniens » dans la tourmente du second XXe siècle
Françoise Pencalet-Kerivel
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753531000
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L’histoire des pêches langoustières s’intéresse à une population littorale
bretonne et à son activité maritime dans sa globalité. Elle permet de
comprendre les tentatives d’adaptation d’une activité halieutique issue d’une
structure portuaire traditionnelle et artisanale. La pêche à la langouste, à
Douarnenez puis à Camaret, a été, au début du XXe siècle, une activité de
substitution de la pêche sardinière. Les pêcheurs langoustiers, appelés «
Mauritaniens », tentent de préserver leur modèle artisanal propre, tout en
acceptant les adaptations rendues nécessaires par la modernité économique et
technique. Ils intègrent également le nouveau cadre politique et législatif
qui leur est imposé, mais avec plus de difficultés car celui-ci bouleverse
leur liberté. Les modifications successives donnent naissance à deux systèmes
langoustiers en évolution permanente. Si celui de Camaret conserve un modèle
traditionnel, celui de Douarnenez évolue vers un modèle semi-industriel. Dans
les deux ports, la pêche langoustière passe d’une pêche coloniale à une pêche
d’exploitation d’un pays du Sud, d’une pêche locale à une pêche européenne.
Avec la nécessité de pêcher, les hommes s’adaptent à la conjoncture, mais ils
ne maîtrisent pas les enjeux politiques et économiques de leur activité. La
mort de la pêche à la langouste en 1990 révèle une incompatibilité entre une
exploitation modernisée intensive à grande échelle et une ressource fragile au
stock limité. À travers sa thématique maritime, cet ouvrage aborde de nombreux
champs de recherche du XXe siècle (politiques et économiques).
bretonne et à son activité maritime dans sa globalité. Elle permet de
comprendre les tentatives d’adaptation d’une activité halieutique issue d’une
structure portuaire traditionnelle et artisanale. La pêche à la langouste, à
Douarnenez puis à Camaret, a été, au début du XXe siècle, une activité de
substitution de la pêche sardinière. Les pêcheurs langoustiers, appelés «
Mauritaniens », tentent de préserver leur modèle artisanal propre, tout en
acceptant les adaptations rendues nécessaires par la modernité économique et
technique. Ils intègrent également le nouveau cadre politique et législatif
qui leur est imposé, mais avec plus de difficultés car celui-ci bouleverse
leur liberté. Les modifications successives donnent naissance à deux systèmes
langoustiers en évolution permanente. Si celui de Camaret conserve un modèle
traditionnel, celui de Douarnenez évolue vers un modèle semi-industriel. Dans
les deux ports, la pêche langoustière passe d’une pêche coloniale à une pêche
d’exploitation d’un pays du Sud, d’une pêche locale à une pêche européenne.
Avec la nécessité de pêcher, les hommes s’adaptent à la conjoncture, mais ils
ne maîtrisent pas les enjeux politiques et économiques de leur activité. La
mort de la pêche à la langouste en 1990 révèle une incompatibilité entre une
exploitation modernisée intensive à grande échelle et une ressource fragile au
stock limité. À travers sa thématique maritime, cet ouvrage aborde de nombreux
champs de recherche du XXe siècle (politiques et économiques).
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