Orphelin des mots
EAN13
9782845636613
ISBN
978-2-84563-661-3
Éditeur
XO éditions
Date de publication
Nombre de pages
237
Dimensions
24,1 x 15,5 x 2,2 cm
Poids
390 g
Langue
français
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Orphelin des mots

De

XO éditions

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Ne pas savoir lire, c'est comme ne pas pouvoir respirer. C'est se battre pour se frayer un chemin, ruser, contourner, encaisser moqueries et vexations. Une souffrance inimaginable. Pour la première fois, un livre raconte cette humiliation qui condamne, en France, près de 3 millions d'illettrés à vivre à l'écart du monde.
Il a grandi en Bretagne, dans une famille d'accueil. Enfant, Gérard est incapable de retenir une leçon et d'apprendre à lire. Tétanisé par la honte, il connaît, à l'école, l'humiliation du bonnet d'âne. Adulte, sa vie devient un parcours du combattant : prendre un train, signer un formulaire, lire un mode d'emploi, tout lui est impossible. à ce handicap invisible s'ajoute la peur d'être démasqué comme illettré. Seules les chansons de Renaud, son idole, l'aident à tenir bon.
À 35 ans, ouvrier, Gérard l'avoue enfin à son patron : " Je ne sais pas lire ". Touché par la souffrance de cet homme, le chef d'entreprise lui offre la possibilité de prendre des cours. Plus qu'une libération, une renaissance.
Aujourd'hui, à 46 ans, Gérard continue son apprentissage de la lecture et de l'écriture. Il dévore le dictionnaire, affiche sur ses murs des tableaux de conjugaison, écrit des poèmes pour sa femme et ses enfants.
Un bonheur et une passion des mots qu'il nous fait partager avec une joie contagieuse.
Un témoignage fort et lumineux
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Le , Espace salon de Dialogues Morlaix

Témoignage

Ne pas savoir lire, c’est comme ne pas pou­voir res­pi­rer. C’est se battre pour se frayer un chemin, ruser, contour­ner, encais­ser moque­ries et vexa­tions. Une souf­france ini­ma­gi­na­ble.
Pour la pre­mière fois, un livre raconte cette humi­lia­tion qui condamne, en France, près de 3 mil­lions d’illet­trés à vivre à l’écart du monde.

Il a grandi en Bretagne, dans une famille d’accueil. Enfant, Gérard est inca­pa­ble de rete­nir une leçon et d’appren­dre à lire. Tétanisé par la honte, il connaît, à l’école, l’humi­lia­tion du bonnet d’âne. Adulte, sa vie devient un par­cours du com­bat­tant : pren­dre un train, signer un for­mu­laire, lire un mode d’emploi, tout lui est impos­si­ble. A ce han­di­cap invi­si­ble s’ajoute la peur d’être démas­qué comme illet­tré. Seules les chan­sons de Renaud, son idole, l’aident à tenir bon.

A 35 ans, ouvrier, Gérard l’avoue enfin à son patron : « Je ne sais pas lire ». Touché par la souf­france de cet homme, le chef d’entre­prise lui offre la pos­si­bi­lité de pren­dre des cours. Plus qu’une libé­ra­tion, une renais­sance.

Aujourd’hui, à 46 ans, Gérard conti­nue son appren­tis­sage de la lec­ture et de l’écriture. Il dévore le dictionnaire, affi­che sur ses murs des tableaux de conju­gai­son, écrit des poèmes pour sa femme et ses enfants.

Un bon­heur et une pas­sion des mots qu’il nous fait par­ta­ger avec une joie conta­gieuse.

Un témoi­gnage fort et lumi­neux.

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