Littérature contemporaine de langue allemande

Auteurs d'Autriche

En Autriche, le brassage qui naît de la fusion entre les cultures juive, allemande, et slave produit une véritable effervescence. Mais plus tard, le vide culturel qu'a laissé la seconde guerre mondiale met du temps à se combler. Nombre d'écrivains ont été contraints à l'exil et certains, comme Elias Canetti, ne parviendront jamais à revenir. La littérature des ruines ("Trümmerliteratur") décrit ce pays au sortir de la guerre, jusqu'à ce qu'au début des années 70, un contre-courant émerge, qui essaie d'exorciser ce passé difficile à assumer.

8,90

Sur le champ de bataille brumeux de Solferino, le sous-lieutenant Trotta sauve la vie de l'empereur d’Autriche. Cet acte de bravoure lui vaut d'être anobli. Arrachés à leur condition de paysans slovènes, les membres de la famille Von Trotta voient leur destin bouleversé. Sur trois générations, l’auguste faveur se transforme en une malédiction irrémédiable… Un grand requiem sur le déclin et la chute de la monarchie austro-hongroise.
Joseph Roth (1894-1939) mène parallèlement une carrière de romancier et de journaliste à Vienne, Berlin, Francfort et Paris. Ses romans Tarabas, La Crypte des capucins et Job sont disponibles chez Points.


7,90

BILINGUE

Série allemande dirigée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent. Les ouvrages de la collection Bilingue proposent :
• des textes de grands auteurs étrangers ;
• une traduction fidèle, sans être littérale ;
• une introduction permettant d’approfondir le sens des textes ;
• de nombreuses notes et des précisions linguistiques éclairant certains partis pris de traduction.

Stefan Zweig
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme
Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau
Traduction d’Alzir Hella révisée, préfacée et annotée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent.
La compréhension des autres atteint chez vous la perfection… Je conclus à l’existence d’une grande modestie intérieure chez vous, qualité rare chez un artiste. Salutations cordiales.
Freud, Lettre à Zweig, le 1er mai 1928.


Éditions du Rocher


9,65

Paru en Allemagne en 1938, Un meurtre que tout le monde commet est le premier roman important de Heimito von Doderer, l'auteur des Démons. L'oeuvre de ce romancier le place au premier rang des écrivains autrichiens, à côté de Musil et de Hermann Broch. Conrad Castiletz (Kokosch, l'anti-héros romantique du roman) qui mène dans l'Allemagne des années vingt, la vie ordinaire et sans histoire d'un fils d'industriel, s'efforce un jour de résoudre l'énigme de la mort de la soeur de sa femme, survenue plusieurs années auparavant. L'extraordinaire construction de ce livre où ressurgissent certaines images-clés, la densité poétique et souvent baroque du style, suggèrent une volonté d'élucider ces ellipses de la vie où Doderer perçoit non pas le déterminisme d'un hasard mais la magie d'un destin. To


7,80

Quatre personnages anonymes, une femme, un soldat, le joueur et le vieil homme, réunis par l'aventure de l'espace quotidien le découvrent au fur et à mesure qu'il s'étend devant eux : le plus proche devient un paysage lointain, un terrain vague devient l'immensité, une étendue dénudée le désert. À chaque pas naissent des paysages inconnus,c'est le regard qui les fait apparaître. Les endroits les plus banals deviennent des terres inconnues. Peut-être le voyage s'est-il déroulé à travers un grand pays vide ou aux confins immédiats d'une ville, on ne sait, mais il révèle aux voyageurs les lignes du sol, sa consistance, ses dimensions et les transforme en lieux d'être.La fin du voyage, aussi fortuite que le début, sépare ce groupe rassemblé par le visible et rend chacun des voyageurs à sa solitude initiale. Le «guide» qui les a conduits est peut-être l'absence. Ce qu'ils ont en commun, c'est ce qu'ils ont vu.Georges-Arthur Goldschmidt.